Aaron Sorkin fait les manchettes ces temps-ci : cette semaine, on a appris que le scénariste de The West Wing et The Social Network allait travailler sur l’adaptation cinématographique de la biographie de Steve Jobs.

Sorkin, l’un des scénaristes les plus demandés à Hollywood, a pris une pause pour donner un discours, dimanche, devant les diplômés de l’Université Syracuse. Il n’a pas fait dans la dentelle : la vidéo de l’événement s’est vite retrouvée sur les réseaux sociaux. 

« Ne vous y méprenez pas : vous êtes des idiots, a-t-il lancé de son podium aux milliers de diplômés. Vous êtes un groupe d’idiots incroyablement bien instruits. J’ai déjà été à votre place. Nous sommes tous passés par là. Il y a des échecs qui se dirigent vers vous.

J’aimerais pouvoir vous dire qu’il y a un truc pour les éviter, mais non. Les échecs vont vous trouver. »

Sorkin a parlé de sa dépendance à la cocaïne, une drogue qu’il n’a pas touchée depuis 11 ans. « Ma plus grande peur était de ne pas pouvoir écrire sans elle. Depuis, j’ai écrit trois séries télévisées, trois films, une pièce de théâtre à Broadway, gagné un Oscar et appris des comptines à ma fille. »

Sorkin n’a pas parlé de Steve Jobs, mais c’est tout comme.

« Développez votre propre boussole, et faites-lui confiance, a-t-il dit en conclusion. Prenez des risques, et prenez le risque de rater votre coup. La première personne à défoncer un mur se fait toujours mal... Et n’oubliez jamais qu’un petit groupe d’individus peut changer le monde. C’est la seule chose qui marche. »

Morgan Spurlock explore l’univers masculin

Qu’est-ce que cela veut dire, être un homme en 2012 ? C’est la question qu’explore le réalisateur Morgan Spurlock dans son nouveau documentaire, Mansome. Coproduit par les acteurs Jason Bateman et Will Arnett, Mansome s’intéresse à l’influence des produits de beauté pour les hommes, et à l’obsession de la peau exfoliée et de la barbe bien taillée.

Spurlock, qui s’est fait connaître avec Supersize Me, dans lequel il ne mangeait que du McDo pendant un mois, subit lui-même quelques traitements, dans un spa luxueux de L.A. Le film est lancé en distribution limitée en Amérique du Nord ce week-end.

Du hockey à Hollywood

Ce n’est pas tous les jours que la fièvre du hockey frappe Hollywood. Saturé par la popularité nationale des Lakers et des Dodgers, L.A. semble parfois oublier ses Kings, pourtant établis ici depuis 45 ans. Or, les Kings jouent actuellement comme des rois et pourraient bien se rendre en finale de la Coupe Stanley. Cette année, Hollywood fait la file pour aller au hockey : Tom Hanks, Will Ferrell, Gene Simmons et David Beckham comptent parmi les fans vus aux matchs, rapporte The Hollywood Reporter. Ce n’est pas la folie des années Gretzky, mais c’est un pas en avant pour le hockey au pays des palmiers et du cinéma.

Hollywood en 5 tweets

@ScottEweinberg : « Le festival Sundance 2012 a rapporté 80 millions à l’Utah. Un jour les résidants locaux vont arrêter d’être condescendants envers nous. »
@imaliwaller « Si vous mettez les photos de portfolio des humoristes sur l’affiche de votre spectacle de comédie, ça nous annonce que votre spectacle n’est probablement pas très bon. »
@prodigalsam : « Est-il déjà arrivé que quelqu’un déménage à New York sans faire savoir à tout le monde qu’il avait déménagé à New York ? »
@LarryKing : « Je viens de commencer Joe Calico, de John Grisham. Impossible d’arrêter de lire, ce qui n’est pas pratique quand je conduis. »
@DamienFahey : « J’ai l’impression de passer la majeure partie de ma vie à essayer d’éviter les mises à jour d’Adobe. »

Traduction libre, NDLR