Fracs et hauts-de-forme, beaucoup de noir, de rigueur avec quelques explosions de couleur et de métal: Jean Paul Gaultier a présenté mercredi dernier une femme inspirée du personnage de dandy décadent joué par Pete Doherty dans Confession d'un enfant du siècle.

C'est au Festival de Cannes, où le couturier était juré en mai, qu'il a vu le film adapté du roman d'Alfred de Musset.

Réalisé par la Française Sylvie Verheyde, cette plongée en costumes et en anglais dans l'univers romantique du XIXe siècle offre au sulfureux rockeur son premier rôle au cinéma.

«C'est un dandy décadent, mais avec beaucoup de charme, de séduction, explique le couturier dans les coulisses coulisses. Le film n'était pas en compétition, mais je suis allé le voir par curiosité. Je n'ai jamais vu Doherty en concert et pour la couture, j'étais parti sur un univers Metropolis. Mais en sortant du film, je me suis dit: Ma collection, c'est lui.»