C'est un film d'ombre et de lumière, de noir et de blanc, bourré de nuances de gris. Avec, à la traîne, ses mille et une histoires et autant d'interprétations.

La nuit, lieu de convergence des mondes parallèles. Bulle de temps où l'on se retire pour méditer. Point de ralliement pour vivre en marge du monde. Mais aussi période d'une journée où l'on peut se sentir de plus en plus étranger, comme le dit un des sujets du film de Diane Poitras.

Nuits nous entraîne à Montréal et un peu ailleurs au Québec, sur les pas de jeunes couples, parents somnolents, conducteurs de camions, boulangers et incontournables chauffeurs de taxi.

Et la travailleuse de rue? Oui, elle est là, incarnée dans un élément fictionnel donnant l'illusion d'un tableau de grand maître.

Scène majestueuse. Un peu éparpillé au départ, le film se resserre dans la seconde partie, nous communiquant une bonne et belle dose de mysticisme.

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Aujourd'hui, à 20h30, à l'Excentris. Lundi, 17 novembre, à 20h15, au Cinéma du Parc.