Vieux peintre iranien réfugié dans un hôtel de Rome depuis des années, Bahman Mohasses a été retrouvé par la cinéaste Mitra Farahani. Grâce à elle, nous découvrons un artiste qui s'est consacré à dénoncer les ravages de l'humanité.

Ses personnages grotesques aux contours flous et aux visages anonymes nous renvoient à des sujets comme Tchernobyl, la guerre en Irak ou la Somalie.

Comme le vieux peintre vit presque uniquement dans sa chambre d'hôtel, l'aspect visuel du documentaire s'en ressent.

La cinéaste compense avec un traitement ébouriffé et «faustien» qui cadre parfaitement avec l'art de Mohasses. Et toujours revient au mur ce tableau rouge sang d'une femme sans visage.

C'est Fifi, la Mona Lisa du peintre, comme il le dit affectueusement.

Aujourd'hui et demain à 20h30, au Cinéma du Parc