Voici LE film de la génération des Tamagotchi et Pokémon. Les tout-petits s'en régaleront et leurs jeunes parents aussi, évidemment.

Un garçon orphelin de père doit s'adapter à une nouvelle école. Il sera aidé, pour ce faire, par une attachante bestiole à tête de méduse. Un peu de E.T. par-ci et d'arts martiaux par-là. 

On passera rapidement sur la naïveté du récit et les situations à l'eau de guimauve. Il y a des bagarres de bibittes, de l'action et de belles métaphores sur la force de l'amitié. L'important, c'est que c'est enjoué et sympathique. En fait, ça pétille à «l'énergie positive».

On se serait tout de même attendu à plus d'audace visuelle de la part de Murakami, l'un des grands maîtres de l'art contemporain. On lui donne une chance... il y aura une suite.

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Jellyfish Eyes, Murakami Takashi, Japon

Dimanche, théâtre Concordia Hall, midi