Ce nouveau film de Maxime Giroux (Demain, Jo pour Jonathan) a créé la surprise au Festival de Toronto en décrochant le prix du meilleur long métrage canadien.

L'une des belles qualités de Félix et Meira, drame vibrant, est de nous donner accès à une culture qui est souvent étrangère à notre compréhension, sans jamais verser dans le cliché ou les idées reçues.

À travers cette histoire d'amour improbable entre une femme mariée juive hassidique (Hadas Yaron, magnifique de retenue et de subtilité) et un «déclassé» de bonne famille (remarquable Martin Dubreuil), le cinéaste dessine avec un trait délicat un portrait tout en finesse.

Giroux met admirablement en scène ce film riche en atmosphères, ou le non-dit crie sa douleur et sa résignation.

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Aujourd'hui, 19h, au Quartier latin; samedi, 15h, au Pavillon Judith-Jasmin.