D'Argentine nous arrive ce drame intime et social dans lequel une jeune fille âgée de 13 ans tente tant bien que mal de sortir de sa condition.
Habitant avec sa grand-mère dans un quartier pauvre de Buenos Aires, María est une jeune fille brillante et posée, admissible à une bourse qui lui permettra de poursuivre ses études.
Courtisée par un jeune homme qui sait mettre un peu de magie dans l'existence, María doit néanmoins faire face à de sérieux problèmes, parmi lesquels la présence dans sa vie de l'amoureux de sa grand-mère, un homme ténébreux qui lui fait peur.
Même si son film est plutôt convenu et qu'il ne parvient pas vraiment à se distinguer, la réalisatrice María Victoria Menis a au moins le mérite de proposer un récit qui ne sombre jamais dans le misérabilisme ni dans la complaisance. Et duquel émane l'espoir de jours meilleurs.
María y el Araña est présenté au FFM en primeur canadienne.
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María y el Araña (Maria and the Spider), María Victoria Menis. Aujourd'hui, à 21h40, le 28 août, à 11h40 et le 29 août, à 16h50, au Quartier latin.