Des films de l'Ouest canadien et les premières oeuvres de cinéastes de la relève occuperont une grande partie de la programmation canadienne du Festival international du film de Toronto (TIFF) cette année.

Les responsables de la programmation ont souligné cette tendance cette année au festival, qui se tiendra du 7 au 17 septembre. Steve Gravestock, qui s'occupe de la programmation canadienne et internationale du TIFF, mentionne que six longs métrages de fiction ou documentaire ont été tournés par des cinéastes de l'ouest, un nombre élevé, selon lui.

Parmi ceux-ci, on compte Never Steady, Never Still, de la scénariste et réalisatrice Kathleen Hepburn. Tourné aux abords du lac Stuart, en Colombie-Britannique, le film met en vedette Shirley Henderson dans la peau d'une mère aux prises avec la maladie de Parkinson à un stade avancé. Theodore Pellerin tient le rôle de son fils et Nicholas Campbell, celui de son mari.

Un autre film de l'Ouest canadien, Luk'Luk'l, de Wayne Wapeemukwa, raconte l'histoire de cinq résidants de Vancouver «vivant en marge de la société pendant les Jeux olympiques d'hiver de 2010». Certains membres de la distribution jouent leur propre rôle dans le film, qui combine des éléments de fiction et de documentaire.

Dans la comédie Meditation Park, de la scénariste et réalisatrice Mina Shum, Cheng Pei Pei tient le rôle d'une mère chinoise de 60 ans qui trouve les sous-vêtements d'une autre femme en faisant le lavage de son mari, dans l'est de Vancouver. Sandra Oh interprète sa fille.

Steve Gravestock souligne que le volet canadien de cette année compte une forte présence de cinéastes de la relève, les premières oeuvres formant plus de 30 pour cent des titres.

On pourra notamment voir Black Cop, de l'acteur de Trailer Park Boys Cory Bowles, qui se penche sur les relations entre la police et les communautés et sur le profilage racial à travers le regard du personnage principal, joué par Ronnie Rowe fils.

Les festivaliers pourront aussi assister à la première mondiale de la minisérie télévisée de Mary Harron, Alias Grace, scénarisée et produite par Sarah Polley à partir d'un roman de Margaret Atwood.

La documentariste autochtone Alanis Obomsawin présentera au TIFF la première de son 50e film, Our People Will Be Healed, au sujet d'une école innovatrice de la communauté crie de Norway House, dans le nord du Manitoba.