Ce festival sera violent ou ne sera pas. Après Heli, du Mexicain Escalante, voilà que le cinéaste chinois Jia Zhangke, connu surtout pour son cinéma de spleen truffé de longs plans, s'y met aussi.

Dans A Touch of Sin, le réalisateur de Still Life (Lion d'or à la Mostra de Venise en 2006) propose un portrait de la Chine contemporaine en quatre histoires distinctes, campées dans autant de régions.

Voulant brosser un tableau social contemporain, l'auteur cinéaste aborde le thème de la violence avec un style qui, parfois, peut surprendre. Les scènes de meurtres et de confrontations en tous genres empruntent en effet ici des allures de bande dessinée.

À l'arrivée, le spectateur aura du mal à y trouver ses repères, mais il aura assurément l'impression d'avoir vu un portrait inédit.

Au programme de la compétition demain: Jimmy P., le film qu'Arnaud Desplechin (Un conte de Noël) a tourné aux États-Unis avec Benicio del Toro, et Tel père, tel fils, nouvelle offrande du cinéaste japonais Hirokazu Kore-Eda.