Plus de 20 ans après sa création, le festival Cinemania a désormais atteint sa vitesse de croisière. Cette année, 54 longs métrages ont été sélectionnés, dont 45 sont présentés en primeur québécoise, canadienne, nord-américaine ou internationale. Voici quelques rendez-vous incontournables.

Le 23e festival Cinemania de Montréal se tiendra du 2 au 12 novembre.

LE SENS DE LA FÊTE

Éric Toledano et Olivier Nakache

Pour lancer le 23e festival Cinemania, jeudi prochain, les organisateurs ont jeté leur dévolu sur Le sens de la fête, nouvelle comédie du tandem Éric Toledano et Olivier Nakache, célèbre notamment pour avoir réalisé Intouchables. Mettant en vedette Jean-Pierre Bacri, le film est construit autour d'une noce somptueuse dans un château du XVIIe siècle, où tout tourne à la parodie. Sorti en France le même jour que Blade Runner 2049, Le sens de la fête s'est hissé en tête du box-office là-bas. En trois semaines, le long métrage a déjà attiré plus de 1,6 million de spectateurs. Olivier Nakache sera présent à Montréal pour l'occasion.

Jeudi 2 novembre, 20 h ; vendredi 3 novembre, 13 h 15, au Cinéma Impérial

AU REVOIR LÀ-HAUT

Albert Dupontel

Quatre ans après 9 mois ferme, Albert Dupontel change de registre en portant à l'écran le roman à succès de Pierre Lemaitre, lauréat du prix Goncourt en 2013. Le récit, campé en 1919, relate l'amitié improbable entre un commis de banque et un brillant designer, tous deux survivants des tranchées. L'acteur argentin Nahuel Pérez Biscayart, révélé au Festival de Cannes grâce à 120 battements par minute, donne la réplique à Albert Dupontel, dans un film où l'on note aussi les participations de Laurent Lafitte, Niels Arestrup, Émilie Dequenne et Mélanie Thierry. Au revoir là-haut clôturera le festival le 12 novembre.

Dimanche 12 novembre, 20 h, au Cinéma Impérial

DIAMANT NOIR

Arthur Harari

Diamant noir est le film qui a valu à l'acteur franco-québécois Niels Schneider le César du meilleur espoir masculin plus tôt cette année. Réalisé par Arthur Harari, qui signe ici un premier long métrage, ce thriller relate le parcours d'un jeune homme qui revient dans la ville où il a grandi - Anvers en Belgique - afin de venger son père auprès d'une riche famille de diamantaires. Diamant noir est le premier film français dont Niels Schneider est vraiment la tête d'affiche.

Dimanche 5 novembre, 14 h 15, au Cinéma Impérial

FOCUS TUNISIEN

Pour la première fois de son histoire, le festival Cinemania braque ses projecteurs sur une cinématographie nationale. De Tunisie nous parviennent deux longs métrages qu'on dit être des « films-chocs ». La belle et la meute  (Kaouther Ben Hania), lancé au Festival de Cannes dans la section Un certain regard, est un thriller dans lequel une jeune femme victime de viol lutte pour obtenir justice et défendre sa dignité. Dans L'amour des hommes (Mehdi Ben Attia), Hafsia Herzi (La graine et le mulet) incarne une photographe qui se découvre une nouvelle vie au contact des hommes nus qu'elle prend pour modèles.

Lundi 6 novembre, 17 h, et mercredi 8 novembre, 17 h et 19 h, au Cinéma du Parc

RENCONTRES AVEC MICHEL HAZANAVICIUS

Avec Claude Lelouch, le cinéaste Michel Hazanavicius est l'invité d'honneur de ce 23e festival Cinemania. Le réalisateur de The Artist assistera le 1er novembre à la projection « rarissime » du film culte La classe américaine, qu'il a réalisé en 1993, dans lequel il détourne des extraits de films du catalogue de la Warner. Il participera aussi le 4 novembre à une rencontre au Centre Phi, animée par Patrick Fabre, présentateur officiel de la Montée des Marches du Festival de Cannes.

La classe américaine : mercredi 1er novembre, 20 h 30, au Bar Ritz

Rencontre avec Michel Hazanavicius : samedi 4 novembre, 13 h, au Centre Phi

Photo fournie par AZ Films

« Au revoir la haut » de Albert Dupontel

Photo fournie par Cinemania

Niels Schneider dans Diamant noir