Décidément, non seulement Tom Hanks n'a pas peur de l'eau, mais il ne cesse de vouloir y retourner pour y nager.

Après Sully, Captain Phillips, Cast Away et Splash, voilà que l'acteur reprendra du service au milieu de l'océan avec Greyhound, adaptation du roman The Good Shepherd de C.S. Forester. L'action se déroule une fois de plus pendant la Seconde Guerre mondiale et Hanks, qui a écrit le scénario, incarnera le capitaine du célèbre destroyer.

Les négociations avec Sony vont bon train et ce film, qui sera réalisé par Aaron Schneider avec un budget d'environ 40 millions, devrait émerger... à la surface de l'eau.

LE BONHOMME DE NEIGE AU GRAND ÉCRAN

Une bonne nouvelle pour les amateurs de Jo Nesbo qui raffolent des aventures de l'inspecteur Harry Hole, le cinéma s'est invité chez le maître du polar norvégien. Le bonhomme de neige, célèbre polar sur un tueur en série qui s'attaque aux femmes mariées et aux mères à la première neige, a été adapté pour le grand écran par le réalisateur suédois Tomas Alfredson (Tinker Tailor Soldier Spy).

Le tournage a eu lieu cet automne et parmi les acteurs les plus connus, on retrouve Michael Fassbender, Val Kilmer, Charlotte Gainsbourg et un figurant célèbre : Jo Nesbo lui-même.

Le film a reçu 4,7 millions de l'Institut du cinéma norvégien et devrait sortir en salle d'ici un an.

EN CHINE COMME LES CHINOIS

Le moindre producteur de cinéma rencontré à Berlin comme à Montréal vous le dira : la Chine représente un marché fabuleux et populeux à conquérir de toute urgence. Les salles de cinéma se multiplient aussi vite que les gratte-ciels, faisant de la Chine le nouvel eldorado du septième art. Mais il y a un hic : les quotas imposés aux films étrangers. Selon le Hollywood Reporter, depuis 2012, la Chine n'accepte que 34 films étrangers par année. Quant aux recettes engrangées par ces films, seulement 25 % sont remises aux distributeurs étrangers. À ce rythme-là, l'eldorado n'ira pas très loin.

Mais il y aurait une petite lumière au bout de la salle de cinéma. Toujours selon le Hollywood Reporter citant un quotidien chinois, la Chine aurait l'intention d'ouvrir ses portes à 12 films étrangers supplémentaires. Et dans un élan de générosité, la Chine prévoit même faire grimper le pourcentage des recettes remis aux distributeurs étrangers de 25 % à 40 %. Bref, ce n'est pas encore le Pérou, mais c'est un pas de plus vers l'eldorado. -30-