Le cinéma indien, c'est évidemment Bollywood, avec ses chorégraphies, ses chansons pop et ses films de trois heures. Mais ce n'est pas que ça, affirme la Montréalaise Caroline Tabah, qui présente le festival Made in India, du 8 au 11 novembre au Cinéma du Parc.

Avec une dizaine de films récents au menu, Mme Tabah entend montrer «l'étonnante diversité» de cette industrie majeure, qui compte aussi d'excellents films d'auteur et beaucoup de cinéma indépendant produit dans une autre langue que l'hindi. On pourra notamment voir Vihir et Aadaminte Makan Abu, deux longs métrages respectivement tournés en marathi (région de Pune) et en malayalam (région de Kerala), ainsi que Harishchandrachi Factory, comédie à saveur biographique sur Dadasaheb Phalke, un pionnier du cinéma indien au début du XXe siècle.

Bollywood ne sera pas en reste, avec la projection de 3 idiots, récent succès au box-office, ainsi qu'un documentaire sur son acteur principal Omi Vaidya (Big in Bollywood), Indien né aux États-Unis qui a vu sa carrière décoller grâce à cette comédie populaire.

Passionnée de culture indienne, Mme Tabah a mis la main sur la plupart de ces films lors de ses séjours en Inde et au festival de cinéma indien de New York. Elle prépare son propre documentaire portant sur la musique classique de l'Inde du Nord et offrira en janvier un cours sur le cinéma indien à l'UQAM (avis aux intéressés). On peut consulter toute la programmation de Made in India sur le site du Cinéma du Parc, au www.cinemaduparc.com