À l’ère soviétique, on expédiait les dissidents au goulag. Il y a 10 ans, Alina Nasibullina a fait le chemin inverse, de sa Sibérie natale à Moscou. La jeune femme s’est inscrite à une prestigieuse école d’art en interprétation. Le cygne de cristal, film qui fait la tournée des festivals et a représenté la Biélorussie aux Oscars l’an dernier, lui donne l’occasion d’acquérir une renommée qui dépasse les frontières de la Russie. Le Soleil a rencontré la charmante actrice lors de son passage au Festival de cinéma de la ville de Québec.

La brunette de 29 ans affiche un air décontracté, fumant une cigarette sur le parvis de l’hôtel. La simplicité demeure, une fois installée à une table pour l’entrevue. Yeux rieurs à peine maquillés, kangourou noir et jupe de jeans, cette décontraction n’affecte pas son charisme, le même qu’elle affiche en se glissant dans le rôle de la pétillante Velya dans le décapant premier long métrage de Darya Zhuk.

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