Rédactrice en chef d’un magazine de mode, Charly hérite de la boucherie familiale. Alors qu’elle s’apprête à la vendre, elle rencontre Martial, l’artisan boucher de son père, bien décidé à se battre pour sauver le commerce. Séduite malgré elle par cet homme, la nouvelle propriétaire pourrait être amenée à changer d’avis…

Principalement connu comme scénariste, notamment grâce aux textes qu’il a cosignés avec sa mère Danièle (Fauteuils d’orchestre, Le code a changé), Christopher Thompson propose son deuxième long métrage à titre de cinéaste, plus de 10 ans après Bus Palladium (dont Marc-André Grondin était l’une des têtes d’affiche).

Hélas, la comédie romantique qu’il nous propose manque cruellement d’assaisonnements, comme diraient sans doute les juges des Chefs !. La construction du récit est en effet archiprévisible, et l’auteur ne semble pas avoir tenté de détourner les codes du genre pour surprendre, ne serait-ce qu’un peu.

Il y a, donc, d’un côté, la rédactrice d’un magazine de mode (Géraldine Pailhas) qui, après la mort de son père, ne sait que faire de la boucherie dont elle a hérité, sinon fermer boutique. De l’autre, l’ancien assistant du paternel, boucher séducteur (Arnaud Ducret), qui tentera de convaincre la nouvelle propriétaire de ne pas mettre sa funeste idée à exécution. Qu’arrivera-t-il, pensez-vous ?

Ce n’est pas tant la trajectoire de cette histoire qui pose problème, d’autant qu’on peut évidemment apprécier une bonne comédie romantique pour ce qu’elle est. C’est plutôt la manière qui, ici, est fade. Mis à part quelques moments plus sympathiques, Tendre et saignant manque singulièrement de bonnes répliques et de situations originales.

Il convient par ailleurs de souligner la présence du regretté Jean-François Stévenin dans l’un de ses derniers rôles.

Tendre et saignant

Comédie romantique

Tendre et saignant

Christopher Thompson

Avec Géraldine Pailhas, Arnaud Ducret, Alison Wheeler

1 h 31
En salle

5/10

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