Un peu las des remarques de sa famille qui voudrait absolument le voir en couple, un jeune homme résidant à Los Angeles demande à son meilleur ami de l’accompagner au New Hampshire pour les Fêtes en faisant croire aux siens qu’il s’agit de son amoureux.

Ce long métrage, produit par Netflix et réalisé par Michael Mayer (The Seagull), s’inscrira probablement dans l’histoire comme étant l’une des premières comédies romantiques de Noël, destinées à un large public, dont le personnage principal est un homme gai. Mis à part cette particularité, qui n’en est pas vraiment une, Single All the Way (Que souffle la romance en version française) ne dépasse guère le statut de la pochade sympathique mais convenue, qu’on attrapera sur un écran de télé avant qu’elle ne tombe dans l’oubli.

Écrit par Chad Hodge (The Darkest Minds), le scénario coche toutes les cases du genre et le spectateur peut en deviner d’avance tous les développements. Du quiproquo engendré par la présence du meilleur ami (Philemon Chambers), déjà connu et adoré de la famille (dont les jeunes nièces auront tôt fait de repérer les vrais sentiments), jusqu’au happy end prévisible en passant par le beau gosse du village qui se fait larguer au passage par Peter (Michael Urie), dont la vie sentimentale préoccupe vraiment beaucoup tout le monde, tout y est.

Ici, le plaisir qu’on peut prendre à ce film très chaste (on ne dépasse guère le niveau de Making Love, sorti il y a 40 ans) réside surtout dans la manière. On retiendra un certain dynamisme dans les répliques, ainsi que la présence de personnages féminins périphériques bien campés : Kathy Najimy dans le rôle de la mère, Jennifer Robertson dans celui de la sœur, et la toujours indispensable Jennifer Coolidge dans le rôle d’une tante « artiste »…

Il serait cependant étonnant que Single All the Way devienne un jour un classique du temps des Fêtes.

En exclusivité sur Netflix

Single All the Way
V.F. : Que souffle la romance

Comédie romantique

Single All the Way
V.F. : Que souffle la romance

Michael Mayer

Avec Michael Urie, Philemon Chambers, Jennifer Coolidge

1 h 39

5/10