Par un concours de circonstances, un couple au bord de la rupture se retrouve impliqué dans un meurtre mystérieux. Même si les situations abracadabrantes s’accumulent, les deux tourtereaux doivent tout mettre en œuvre pour effacer leurs noms de la liste des suspects.

The Lovebirds est ce long métrage que le studio Paramount devait sortir en salle le 3 avril, mais dont les droits de diffusion ont finalement été cédés à Netflix au début de la pandémie. Cette comédie d’action était particulièrement attendue, car elle réunit Kumail Nanjiani et Michael Showalter, le réalisateur de The Big Sick. Il y a trois ans, ce film a obtenu un succès inattendu et a même valu à Nanjiani une citation aux Oscars dans la catégorie du meilleur scénario original.

Hélas, The Lovebirds n’est pas du même calibre. Vedette d’un film qu’il n’a pas écrit, Kumail Nanjiani tire ce qu’il peut d’une histoire assez générique et mise principalement sur la complicité qu’il partage à l’écran avec Issa Rae.

Dans un bref prologue, on relate la rencontre idyllique entre les deux tourtereaux. On les retrouve ensuite quatre ans plus tard au beau milieu d’une engueulade épique. La rupture est inévitable entre ce documentariste et sa partenaire, adepte — horreur ! — de téléréalités. Le récit aurait sans doute gagné un peu de profondeur si la nature de leur relation avait été mieux définie. Mais quoi de mieux que d’être impliqué dans un meurtre crapuleux pour ressouder des liens ?

IMAGE FOURNIE PAR NETFLIX

The Lovebirds

On préfère ainsi plonger les personnages dans une histoire rocambolesque, comprenant même un clin d’œil à Eyes Wide Shut, au cours de laquelle les répliques qu’ils dégainent sont souvent plus drôles que les gags découlant des situations. Avec, à la clé, un dénouement prévisible, mais un épilogue néanmoins assez drôle.

Ni mauvais ni grandiose, The Lovebirds fait partie de ces films qu’on regarde sans déplaisir, mais qu’on oublie très vite.

The Lovebirds est offert sur Netflix. 

★★½

The Lovebirds (V.F. : Les tourtereaux), une comédie de Michael Showalter, avec Issa Rae, Kumail Nanjiani, Anna Camp. 1 h 26.