Décidément, les 30 ans de la chute du mur de Berlin alimentent joyeusement la création artistique. En voici un autre exemple.

Ce documentaire, qui flirte aussi avec le film d’horreur et la dystopie, a pour cadre les anciennes usines polonaises de tracteurs Ursus.

À une époque pas si lointaine, quelque 20 000 ouvriers s’y pressaient et une centaine de tracteurs en sortaient chaque jour. Avec la chute du communisme, l’endroit s’est vidé et est tombé en ruine.

La réalisatrice a convaincu plusieurs anciens employés de converger lentement et en cercles rapprochés vers leurs anciennes installations pour y mimer les gestes qu’ils faisaient quotidiennement.

Ce ballet tantôt beau, tantôt grotesque, est construit en crescendo, comme le faisait le Boléro de Ravel.

À la Cinémathèque québécoise, samedi (16 novembre) à 13 h et dimanche à 18 h 15.