Au cours d’une mission des X-Men dans l’espace, la mutante télépathe Jean Grey entre en contact avec une force cosmique qui accentue ses pouvoirs. Ne pouvant les maîtriser, elle s’isole et devient méfiante de ses semblables.
Il y a 13 ans, X-Men 3 : The Last Stand racontait maladroitement la métamorphose de Jean Grey en Phœnix, force incontrôlable alimentée par la rage et la souffrance. Ainsi prenait fin la trilogie originale des X-Men.
Menée par James McAvoy, Michael Fassbender et Jennifer Lawrence, la série a été relancée en 2011. Dark Phœnix, quatrième et dernier chapitre de celle-ci, propose une version encore plus faible de la même histoire, considérée comme l’une des meilleures tirées des bandes dessinées.
Sophie Turner et le reste de l’excellente distribution font tout ce qu’ils peuvent pour donner vie à un scénario dont les enjeux semblent artificiels. Le ton extrêmement dramatique, appuyé par la musique de Hans Zimmer, est ennuyeux.
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Dark Phœnix, un film de Simon Kinberg
La menace extraterrestre est inintéressante. Les répliques creuses sont nombreuses. Les effets spéciaux sont cependant magistraux et ça fait toujours plaisir de reconnaître Montréal dans certaines scènes.
La première réalisation de Simon Kinberg, dont le nom apparaissait au générique d’épisodes de X-Men précédents à titre de producteur et scénariste, échoue dans sa tentative de clore dignement cette série de films qui a contribué à l’essor du genre des superhéros.
Contrairement aux mutants, Dark Phoenix n’a pas réussi à évoluer. Les Avengers, Deadpool et Wonder Woman sont maintenant l’espèce supérieure. Les X-Men seront de retour… chez les studios Marvel.
★★
Dark Phœnix. Un film de superhéros de Simon Kinberg. Avec Sophie Turner, James McAvoy, Jennifer Lawrence. 1 h 53