Quand Brice de Nice a pris l'affiche en 2005, personne n'aurait pu imaginer que l'interprète de ce personnage ridicule irait cueillir l'Oscar du meilleur acteur sept ans plus tard. En 2017, peu s'imaginent maintenant voir un lauréat de la précieuse statuette se prêter à un projet de cette nature. C'est dire à quel point Jean Dujardin mène sa barque à sa façon, Oscar ou pas. Et c'est bien ainsi.

Pour apprécier Brice 3 (le no 2 n'existe pas car il a été «cassé» - belle trouvaille), il vaut mieux avoir déjà savouré l'humour absurde - et, disons-le, franchement «cave» et juvénile - du premier opus. Douze ans plus tard, le simplet, maintenant quadragénaire, n'a rien gagné en maturité ni en ambition. Et il est toujours aussi bête.

Devenu une attraction pour des touristes qui se paient sa gueule, Brice quitte sa plage pour répondre à l'appel à l'aide que son meilleur ami Marius (Clovis Cornillac) lui a envoyé en jetant une bouteille à la mer. C'est ainsi que le surfeur de dernière zone se retrouve à Hawaii, dans une station construite à son effigie, dirigée par un imitateur. On aurait voulu faire une satire du Beachclub qu'on ne s'y serait pas pris autrement. Dommage que les gags ne fassent pas toujours mouche.

À l'instar du premier volet, le générique final comporte des observations pour le moins divertissantes.

Brice 3. Comédie de James Huth. Avec Jean Dujardin, Clovis Cornillac, Bruno Salomone. 1h35.

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Image fournie par la production

Brice 3