Les cavaliers de la canette, ce sont Louis (Louis Champagne), et Lorenzo (Lorenzo Gélinas) qui mettent les voiles vers Saint-Tite. Le festival western bat son plein, et les deux gars sont bien décidés à profiter de l'occasion pour se payer une cuite en l'honneur de leur ami, Louis D (Louis-David Morasse).
Seulement voilà. Louis D se pointe en retard, rechigne un peu pour lever le coude, et surtout, ne veut pas manquer un appel de sa copine, enceinte. Louis finit par voir rouge, et l'on sent l'amitié des gars mise à rude épreuve.
Louis Champagne (vu à la télévision dans Au nom de la loi et Minuit le soir) s'est penché sur les peines d'amitié, des petites jalousies et des ruptures silencieuses entre gars. Une blonde, un travail, un enfant : cela vous change irrémédiablement les cuites entre amis.
Filmé à la façon d'un documentaire, Les cavaliers de la canette est un premier long métrage sympathique et spontané. Corollaire de cette autoproduction : le scénario, qui aurait mérité quelques éclaircissements, les plans un peu brouillon et des dialogues saturés de «stie» et «sacrament»
Ces défauts peuvent irriter, ou au contraire séduire. Une chose est certaine : le dramaturge qu'est Louis Champagne (L'homme des tavernes) assume un style volontairement coloré, populaire, et sincère. Le tout, avec un fond de cadre qui a lui seul vaut le détour : Saint-Tite, son rodéo et ses cowboys.
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Les cavaliers de la canette, comédie dramatique de Louis Champagne. Avec Louis Champagne, Lorenzo Gélinas, Louis-David Morasse, Norman Helms et Lyne Rodier.
Louis et Lorenzo enterrent la vie de garçon de leur ami de longue date, Louis D. Ils profitent du festival western de Saint-Tite pour s'organiser une brosse entre amis.
Un premier long-métrage dont les défauts sont compensés par la sincérité évidente des artisans.