Il était une fois un pauvre type désespéré. Assez désespéré pour ne voir la vie qu'en noir et blanc - les «couleurs» de Angel-A - et pour vouloir se jeter dans la Seine.

Il le fait. Et se retrouve finalement à «sauver» une grande maigre - le genre de fille pour laquelle craque Luc Besson. Qui réalise le film. Et qui a donné à Rie Rasmussen, spectaculaire mannequin danois, le rôle titre de Angel-A, un(e) ange parachuté(e) ici-bas pour aider le pauvre hère qu'incarne, avec pas mal d'humanité, Jamel Debbouze.

La belle n'a pas trop de problème à convaincre le petit André que la vie sur Terre peut avoir du bon. Malgré les dettes, les coups, les problèmes. Et voilà que tout se met à se redresser pour notre homme - sa situation, quoi. Pointe alors un discours gnangnan où ne sont pas sans sonner quelques poncifs nouvel-âgeux. Le rideau tombe moins bien là-dessus que la robe moulante sur l'ange blond.

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ANGEL-A



Comédie fantaisiste de Luc Besson.
Avec Jamel Debbouze, Rie Rasmussen, Gilbert Melki