Il y a, dans The Air I Breathe, une volonté «de faire» Short Cuts ou Crash. Ou même Babel. Un film choral qui suit différents destins apparaissant indépendants les uns des autres mais... destinés à se croiser.

Il y a Forest Whitaker, qui défend le volet «Happiness». Brendan Fraser pour «Pleasure». Sarah Michelle Gellar pour «Sorrow». Kevin Bacon pour «Love». Quatre chapitres. Comme quatre faces d'un cube Rubik dont le motif final apparaît à la suite du dernier mouvement de poignet. On y suit un voleur de banque improvisé; une pop star dont l'étoile brille (pour l'instant); un bandit, lui, assez brillant; et un médecin qui tente de sauver l'amour de sa vie.

Un menu appétissant. Mais, comme cela arrive souvent dans ce genre de film, le résultat ne comble pas l'appétit. Ce qui était au départ un exercice de style est, ici, resté un exercice.

THE AIR I BREATHE
** 1/2

Drame de Jieho Lee.
Avec Brendan Fraser, Sarah Michelle Gellar, Kevin Bacon, Forest Whitaker.