Énième dramatisation cinématographique d'un «fait vécu» relevant du surnaturel et du paranormal, semblable en ce sens au vieux The Amityville Horror (ou Amityville II : the Possession, pour être précis), aux plus récents The Exorcism of Emily Rose, An American Haunting et à une fournée de séries télévisées de catégorie B diffusées sur les canaux spécialisés, Malédiction au Connecticut (vf. de The Haunting in Connecticut) de Peter Cornwell chatouille la fibre superstitieuse du public intéressé aux choses de l'occulte.

Une famille chrétienne pieuse s'installe dans une vieille et grande maison de campagne afin de faciliter les transports du fils adolescent, atteint d'un cancer et qui doit faire des allées et venues au centre spécialisé de la région.

Cette immense demeure aux mille portes, aux greniers et aux sous-sols encore hantés, recèle des mystères et des reliques concernant une étrange et ancienne secte ésotérique versant dans le satanisme et la nécromancie.

Le garçon malade, en proie à d'étranges hallucinations, y aperçoit les spectres d'une époque passée, fantômes vengeurs coincés entre la vie terrestre et les ténèbres. Hormis quelques très belles images de séances médiumniques (avec apparitions d'ectoplasmes), Malédiction au Connecticut est un compost de clichés éventés depuis des lustres et fait vaguement penser à une version chic de La maison près du cimetière de Lucio Fulci, ce qui n'est pas nécessairement un compliment.