Le réalisateur Francis Leclerc (Une jeune fille à la fenêtre, Mémoires affectives) s'intéresse à l'épidémie de variole qui a touché Montréal en 1880 pour l'un de ses prochains films, Les chapelets rouges, a appris La Presse.

«Cela se passe en 1880 pendant la crise de la variole. C'est un drame scientifique», explique Francis Leclerc. Produit par la société Casablanca, le scénario est écrit par Joanne Arseneau, Yves-Daniel Poirier et Paul Rousseau. «C'est le seul sujet qu'on m'a offert et qui m'a intéressé depuis Mémoires affectives. Le scénario m'a intrigué», estime-t-il.

Après avoir signé deux premiers longs métrages salués par la critique, mais distribués sur peu d'écrans, Francis Leclerc s'est attaqué pour son troisième film à l'adaptation, au grand écran, du roman de Marc Robitaille, Un été sans point ni coup sûr. Le film sortira sur 75 écrans le 1er août.

Les chapelets rouges sera un film «complètement différent» des précédents films de Francis Leclerc, excité à l'idée de pouvoir recréer la rue Ahmerst au tournant du XXe siècle.

Rares sont, d'après le réalisateur, les films réalisés sur cette période au Québec. «On est tout le temps dans le bois avec un cheval, genre Les filles de Caleb, dit-il. Ou alors ce sont des films à Montréal et je ne suis pas très film du Plateau.»

Le projet Les chapelets rouges est encore en scénarisation. Le projet pourrait être déposé auprès des institutions pour financement en novembre prochain, ou en 2009. D'ici là, Francis Leclerc nourrit de nouveaux projets avec la productrice de ses trois films, Barbara Shrier, et travaille en publicité.