Le cinéma québécois se bat en France (et c'est pire ailleurs) sur un marché extrêmement étroit.

Selon les calculs faits par Christian Verbert, délégué de la SODEC en Europe, TOUS les films qui ne sont ni français ni américains se sont disputé 7,2% du marché en 2009. Mais si l'on soustrait du lot les films européens - bénéficiant d'aides communautaires -, toutes les cinématographies étrangères, de la Chine au Québec, en passant par le Japon et l'Australie, se sont partagé l'année dernière 3,2% des recettes.