Il a noyé Kevin Costner, fait mourir Mandy Moore de la leucémie, tué Richard Gere dans un glissement de terrain et abattu James Marsden - laissant respectivement dans le deuil Robin Wright, Shane West, Diane Lane et Michelle Monaghan.

Meurtrier en série? Fabricant à la chaîne de veufs et de veuves? Non. Nicholas Sparks. Auteur de 19 romans où les coeurs battent avec passion... avant de, souvent, stopper à jamais. Dix de ces romans ont pour l'instant été portés à l'écran. Pensons à The Notebook, Message in a Bottle, Nights in Rodanthe, The Best of Me, etc. La 11e de ces adaptations, qui prend l'affiche (comme par pas-hasard) à quelques jours de la Saint-Valentin, s'intitule The Choice et a été réalisée par Ross Katz.

The Choice, c'est l'histoire de Gabby et Travis. Elle est étudiante en médecine, il est vétérinaire. Elle a un fiancé, il est un homme à femmes. Elle est sérieuse, il ne pense qu'à faire la fête. Bref, tout pour que ça fasse des flammèches entre eux. Avant qu'ils ne s'embrasent de passion.

Le choix, celui auquel le titre fait référence, c'est Travis qui a à le faire. Car Gabby, au début du long métrage, est à l'hôpital. Depuis longtemps, devine-t-on. Retour en arrière éclairant les circonstances menant au drame et au dilemme cornélien auquel fait face le jeune homme.

On n'en dira pas plus: ceux qui tiennent à savoir devront aller voir.

Mais La Presse a passé en revue les ingrédients récurrents des histoires d'amour façon Sparks en compagnie de ceux qui interprètent Gabby et Travis: Teresa Palmer (Warm Bodies) et Benjamin Walker (In the Heart of the Sea).

MORT

Avez-vous lu le scénario avec la crainte que votre personnage ne meure?

Teresa Palmer: C'est vrai, ces films suivent une formule et la mort y est régulièrement présente. Alors, oui, je lisais le script et plus j'avançais, plus je craignais pour Gabby. Je ne voulais pas qu'elle meure, mais... (et on laisse le reste de sa réponse en suspens pour éviter de trop en dire).

Benjamin Walker: ... (impossible de le citer, il «divulgâche» sans compter!)

PLUIE

Les amoureux du monde selon Sparks sont souvent «baptisés» par une course sous la pluie. Vous ne faites pas exception.

T.P.: C'était une scène formidable à tourner, avec cette machine à fabriquer de la pluie... et l'eau qui devenait de plus en plus froide!

B.W.: Froide? On voit que tu n'étais pas sur le plateau de In the Heart of the Sea! (L'acteur était du dernier film de Ron Howard, qui suit l'équipage d'un baleinier et les 90 jours de dérive en mer qui ont suivi son naufrage.)

ÉTOILES

Autre passage «obligé »: le moment de réflexion sous le ciel étoilé.

T.P.: Il était magnifique, ce ciel!

B.W.: Et agrémenté d'un superbe écran vert...

SEXE

En général, la première fois que les couples «sparksiens» font l'amour, il la prend dans ses bras et la plaque contre un mur ou un tronc d'arbre. Vous avez eu droit au mur ET au comptoir de cuisine ET à la table.

B.W.: Nous sommes très flexibles, ils en ont profité!

T.P.: Au moins, nous avons tourné cette scène presque à la fin. On travaillait ensemble depuis un moment, on était à l'aise l'un avec l'autre.

DISPUTE

Vous avez aussi une scène de dispute - un autre des passages obligés dans ces longs métrages.

B.W.: Et c'était plus complexe que d'embrasser Teresa! En fait, les scènes les plus exigeantes sont celles qui sont émotives. On peut s'y sentir très mal à l'aise et bizarre.

T.P.: Surtout qu'ici, c'est la première scène que nous avons tournée.

B.W.: Heureusement, tu nous avais émotivement préparés, moi et toute l'équipe, en nous obligeant à voir The Notebook tous ensemble avant qu'on commence le tournage.

T.P.: Ah! Et c'était... émotivement très drôle de vous voir pleurer.

AFFICHE

Finalement, l'affiche du film. Elle est dans la lignée directe de celles des autres longs métrages. Un couple visiblement amoureux...

B.W.: Honnêtement, je ne sais même pas quand ils ont pris cette photo-là!

T.P.: Je pense que c'était le jour où on a tourné à la plage. Un photographe de plateau t'a demandé de te placer dans mon dos et de me serrer dans tes bras. Et voilà. Ça s'est fait très vite.

QUELQUES CHIFFRES

Nicholas Sparks sur papier, c'est: 

19 romans qui se sont vendus à plus de 100 millions d'exemplaires dans le monde et ont été traduits en une cinquantaine de langues.

Nicholas Sparks à l'écran, c'est: 

11 adaptations cinématographiques qui ont rapporté plus de 860 millions au box-office mondial.

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The Choice (Un choix) prend l'affiche le 5 février.