Son expérience au jury du FFM n'a pas été aussi facile que Michel Côté le croyait au départ. Car le visionnement de plusieurs bons films a soulevé bien des discussions, dit-il.

«Au FFM, contrairement à d'autres festivals, les décisions du jury n'ont pas à être unanimes. Alors c'est comme dans la vie: parfois on gagne et parfois on perd.»

Cela dit, le comédien est «agréablement surpris» de la qualité de plusieurs des 18 longs métrages inscrits en compétition mondiale. «Il arrive en festival qu'un film est de loin meilleur que les autres et rafle plusieurs prix. Mais dans le cas présent, ce n'était pas le cas. Il y en avait plusieurs bons. Et comme le jury du FFM ne peut donner qu'un prix par film, c'est encore plus difficile. On a travaillé fort!»

Lorsqu'on lui demande si une tendance lourde se dégageait de l'ensemble des films, il répond: le message. «On a vu plusieurs films avec des messages qu'on ne pouvait ignorer», dit-il.

Comédien québécois dont les films ont le plus rapporté au box-office au cours des dernières années (selon une récente compilation de Cinéac), Michel Côté n'a pas le temps de voir tous les films qu'il désire regarder, et faire partie d'un jury lui a donné cette occasion en or. «C'est peut-être un cliché, mais, au FFM, on voit des films qu'on n'a pas l'occasion de voir ailleurs. Cela me permet de constater où est rendue la cinématographie de différents pays. Et j'aime entendre le chant des différentes langues.»

Il apprécie également le fait que le jury siège au sein du public lors des séances matinales à l'Impérial. «C'est le public, avec sa réaction, qui va te dire si une blague passe ou tombe à plat», juge-t-il.

Frappé par la mort de son père deux semaines avant le FFM, M. Côté entend maintenant s'accorder un peu de vacances. Par la suite, il consacrera son automne à participer à l'écriture d'un film dont il se garde de dévoiler les détails ainsi qu'à la tournée de Broue qui débute en octobre.