Probablement le plus actif des cinéastes québécois sur le circuit des festivals internationaux, Denis Côté se rendra à Dresde, en Allemagne, afin d'offrir une classe de maître dans le cadre du 29e Filmfest Dresden.

Dans sa présentation, ce festival spécialisé dans le court métrage (qui prendra l'occasion pour rendre hommage au cinéaste) indique que le réalisateur de Boris sans Béatrice est le plus «germanique» des cinéastes québécois.

«Sa production prolifique rappelle celle de Fassbinder, son sens de l'observation clinique flirte avec le cinéma d'Ulrich Seidl, son style non traditionnel peut sembler aussi intimidant qu'un roman de Peter Handke. Il passe de la fiction au documentaire (parfois dans le même film) aussi facilement qu'un Herzog, et ses vues mystiques et poétiques sur la marginalité véhiculent l'oeuvre documentaire de Johan van der Keuken», peut-on lire.