Dans 1981, le petit Ricardo (Jean-Carl Boucher), 11 ans, essaie de faire sa place dans la gang des K-Way rouges. Dans 1987, il est davantage le pivot d'une bande de quatre jeunes hommes (lui inclus) à la fois dépareillés et semblables.

La chimie entre les quatre comédiens est palpable. Pas étonnant lorsqu'on sait que Boucher et Laurent-Christophe de Ruelle (Boivin), Pier-Luc Funk (Dallaire) et Simon Pigeon (Caron) sont amis à la ville comme à l'écran. En entrevue, les trois acteurs de soutien sont tannants comme des gamins à la veille d'une tempête de neige, drôles, sûrs d'eux et pleins d'esprit.

Nous leur avons demandé de résumer leur personnage.

Laurent-Christophe de Ruelle

«Boivin, c'est un jeune homme doté d'une confiance inébranlable qui l'a amené dans la Ligue nationale de hockey (ndlr: réel ami de Trogi, Claude Boivin a joué 132 matchs avec les Flyers de Philadelphie et les Sénateurs d'Ottawa). Il est un peu douchebag, ne se remet pas trop en question et a un sens de la répartie facile.»

Pier-Luc Funk

«Dallaire est un peu le pessimiste de la gang. C'est l'avocat du diable, celui qui a toujours une opinion à émettre. Il rajoute toujours son petit grain de sel même quand ça n'a pas rapport. Mais au fond, il n'a pas vécu grand-chose! Si Dallaire jouait dans Harry Potter, il serait Drago Malefoy.»

Simon Pigeon

«Dans une gang de gars, il y en a toujours un qui est la caution morale. Quand on fait une blague, tout le monde le regarde pour voir s'il rit. Caron, c'est ce gars-là. À l'audition, Ricardo m'a dit que, jeune, son vrai ami Caron avait tout le temps l'air gelé, mais qu'il ne fumait pas de pot [rires]. Il a toujours le sourire, rit tout le temps. Avec lui, il n'y a jamais rien de grave.»