L'ancienne cycliste Geneviève Jeanson dit avoir «adoré» le film La petite reine, inspiré de son histoire faite de victoires, de rivalités et de sa relation explosive avec les produits dopants - qui l'a finalement rattrapée.

«Je l'ai adoré. C'est super bien joué, a-t-elle dit en entrevue à La Presse. Il y a beaucoup d'action. On est toujours au bout de notre siège. C'est très véridique au niveau de l'intensité, des émotions et des événements dramatiques. Je me demandais [en le voyant] comment j'avais fait pour survivre à ça.»

Ses parents, chez qui elle habite, ont aussi vu le film en projection privée et l'ont aimé, a ajouté Mme Jeanson, rencontrée vendredi à Montréal. «Ils voulaient être seuls dans la salle, et c'était bien correct. Nous nous sommes revus après. Ils ont dit qu'il y avait beaucoup d'action, que c'était très intense. Je ne veux pas parler pour eux, mais c'est sûr que certaines scènes sont venues les chercher.»

Réalisé par Alexis Durand Brault d'après un scénario de Sophie Lorain et Catherine Léger, le film puise largement dans des événements qui ont jalonné la carrière de Jeanson ainsi que dans les années subséquentes.

Rappelons que Mme Jeanson a été consultante pour le film et a participé à l'entraînement physique des athlètes. Revenue à Montréal depuis plus d'un an, elle se prépare à entrer à l'université et travaille dans la cuisine d'un CHSLD.

«Durant mon séjour à San Diego, j'ai fait des cours en massothérapie, médecine douce et nutrition. J'ai complété mon cégep en sciences de la santé. J'ai été acceptée dans le programme d'honneur de l'Université Concordia en neurosciences, où je dois maintenir une note minimale (B+, je crois).»