En 2013, les salles obscures ont attiré moins de spectateurs qu'en 2012 au Québec. C'est ce que révèlent les chiffres publiés hier par l'agence Cinéac dans le cadre de son bilan annuel. Une baisse marquée de 5,5% du box-office total sur le territoire québécois a en effet été enregistrée en 2013, ce dernier passant de 202 386 845$ à 191 342 843$.

Alors qu'en 2012, il avait accusé la pire performance en plus de 10 ans, le cinéma québécois a tout de même gagné un peu de terrain avec une légère hausse de ses parts de marché, qui sont passées de 4,8% à 5,6%. Une hausse largement attribuable au succès du film Louis Cyr qui a enregistré plus de 4 millions au box-office.

Le long métrage de Daniel Roby occupe ainsi la première place du palmarès des films québécois, mais est également le seul film québécois à se hisser dans le top 10 (au 9e rang) toutes nationalités confondues, juste devant Star Trek Into Darkness.

Mis à part la formidable performance de Louis Cyr, seuls Gabrielle (1,2 million) et Il était une fois les Boys (1,1 million) ont réussi à dépasser la barre du million au box-office. Amsterdam (535 964$), Le démantèlement (461 974$), La légende de Sarila (432 587$), Hot Dog (365 270$), L'autre maison (262 168$), Lac Mystère (223 489$) et Sarah préfère la course (160 492$) se partagent le reste du classement des films québécois, qui enregistrent leur troisième pire performance au cours des 13 dernières années.

Le cinéma français a connu, lui, une chute vertigineuse de popularité, passant de 6% en 2012 à 3,3% en 2013.

Avec 88,2% de parts de marché, le cinéma américain a de son côté le vent dans les voiles, ce qui, cette année, rapproche le Québec de la moyenne observable dans le marché nord-américain.

Le second volet de la franchise Hunger Games, sorti en novembre, trône ainsi en tête du top 10 des films les plus vus en 2013, avec 6,6 millions de revenus enregistrés.

Toujours au-dessus de la barre des 6 millions, Iron Man 3 en deuxième place, suivi du Hobbit: La désolation de Smaug, sorti le 13 décembre dernier, mais qui a déjà engrangé 5,2 millions.

Chez les distributeurs, c'est Séville/eOne qui termine l'année au premier rang avec des parts de marché de 24,9%.