Une grande année pour Denis Ménochet

En plus de tenir le rôle-titre dans Peter von Kant, le nouveau film de François Ozon (en lice pour l’Ours d’or), Denis Ménochet a tourné dans pas moins de trois autres longs métrages, parmi lesquels Chien blanc. Dans cette adaptation du livre de Romain Gary que porte à l’écran Anaïs Barbeau-Lavalette, l’acteur français se glisse dans la peau du célèbre écrivain, au moment où, alors conjoint de l’actrice Jean Seberg, très engagée aux États-Unis dans la cause de la reconnaissance des droits civiques des Afro-Américains, les tensions raciales s’accentuent après l’assassinat de Martin Luther King. « J’ai adoré tourner ce film, a confié l’acteur à La Presse. C’était génial. Anaïs est d’une très grande minutie, ne néglige aucun détail, et j’ai très hâte de voir le résultat ! » Denis Ménochet est aussi la vedette d’As bestas, de l’Espagnol Rodrigo Sorogoyen, et tient un rôle de soutien dans Disappointment Blvd., nouveau film – très attendu – d’Ari Aster (Hereditary, Midsommar).

Vu en compétition

PHOTO FOURNIE PAR LA BERLINALE

Milan Herms et Sophie Rois dans AEIOU – A Quick Alphabet of Love, un film de Nicolette Krebitz, en lice pour l’Ours d’or

Pour son troisième long métrage à titre de réalisatrice, Nicolette Krebitz, surtout connue comme actrice en Allemagne, porte à l’écran un scénario qu’elle signe seule, à propos d’une actrice mûre dont le parcours prend une tournure inusitée. Dans AEIOU – A Quick Alphabet of Love, Sophie Rois incarne une actrice sexagénaire à qui les beaux rôles sont maintenant plus rarement offerts, qui accepte à contrecœur de donner des cours à des jeunes ayant à surmonter des difficultés de langage. C’est notamment le cas d’Adrian (Milan Hermes), un adolescent de 17 ans qui s’adonne à être celui qui, il y a peu de temps, a piqué le sac de l’actrice en pleine rue. L’aspect le plus intéressant du film réside assurément dans le développement progressif d’une relation amoureuse qui défie les conventions. L’ennui, c’est que la réalisatrice se sente obligée d’emprunter maladroitement toutes sortes d’avenues pour pimenter cette relation, y compris un voyage sur la Côte d’Azur où le couple se transforme alors en professionnels du larcin. La crédibilité du récit en souffre, au point où la belle idée de départ se trouve gâchée par ces détours inutiles.

54 tests positifs jusqu’à maintenant

PHOTO STEFANIE LOOS, AGENCE FRANCE-PRESSE

L’une des stations de dépistage sur le site de la Berlinale

Le site spécialisé Deadline a rapporté dimanche le nombre de cas de COVID-19 déclarés dans les centres de dépistage où se rendent quotidiennement professionnels et journalistes pour subir un test antigénique. Sur plus de 2700 tests passés jusqu’à maintenant, 54 personnes ont été déclarées positives, un chiffre qui, selon un porte-parole de la Berlinale, reste relativement faible. On a rapporté en Allemagne, lors de la dernière semaine, une moyenne de 1472 cas par tranche de 100 000 habitants, selon l’Institut Robert Koch. Seulement 55,2 % de la population allemande se serait prévalue d’une dose vaccinale de rappel. L’accès aux différents sites de la Berlinale est autorisé aux personnes adéquatement vaccinées seulement, lesquelles doivent également présenter une preuve de résultat négatif à un test passé le jour même.