Les cinéphiles français auront l’occasion de regarder en ligne une rétrospective de six films du cinéaste québécois Denis Côté à l’occasion de la 12e édition du festival 48 images seconde de Florac, commune du département de la Lozère.

Les films Curling, Elle veut le chaos, Bestiaire, Carcasses, Les États nordiques et Wilcox pourront ainsi être vus au cours des prochains mois par l’entremise du Ciné-club du festival, une plateforme de visionnement dont le contenu change au début de chaque mois avec l’ajout de cinq nouveaux films.

Denis Côté se réjouit de cette initiative.

J’ai eu beaucoup de mal à montrer mon travail en France depuis cinq ans. Cet évènement sera un petit baume sur une plaie.

Denis Côté par écrit à La Presse

Annulé l’an dernier en raison de la pandémie, le festival 48 images seconde se consacre à faire connaître le cinéma québécois en France. Pour sa 12e édition, il sera exceptionnellement présenté en deux parties. Un premier segment, en ligne, aura lieu le week-end prochain, les 17 et 18 avril. Suivra une partie en salle les 1er, 2 et 3 octobre.

PHOTO TIRÉE D’IMDB

Ève Duranceau dans le long métrage Elle veut le chaos, de Denis Côté

La programmation du festival comprendra cinq longs et cinq courts métrages québécois. Outre Curling, qui ouvrira la rétrospective de M. Côté, les autres longs métrages sont Les faux tatouages de Pascal Plante, Les nôtres de Jeanne Leblanc, Il pleuvait des oiseaux de Louise Archambault et Je m’appelle humain de Kim O’Bomsawin.

> (Re)lisez « Une plateforme pour faire découvrir le cinéma québécois aux Français »

Par ailleurs, les cinq courts métrages ont été choisis par le festival REGARD de Saguenay. Ce sont : Cayenne de Simon Gionet, Jarvik d’Émilie Mannering, La femme qui a vu l’ours de Joannie Lafrenière, Mon père, Elvis d’Éric Piccoli et Drame de fin de soirée de Patrice Laliberté.

Le visionnement des films est géolocalisé au territoire français. Par contre, les entretiens avec les invités, qui suivent les projections, sont accessibles à tous sur la plateforme du festival ou encore sur ses pages YouTube et Facebook, nous indique le directeur général de l’évènement, Guillaume Sapin.

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