Des réfugiés éplorés, des prêtres ouvriers, d’autres au comportement répréhensible, d’ex-détenus en réinsertion, un peintre célèbre, des retraités hors du commun. Tels sont quelques-uns des sujets de nouveaux documentaires à voir au cours des prochaines semaines et des prochains mois sur nos petits et, espérons-le, grands écrans.

My Rembrandt

Plus de 350 ans après sa mort, Rembrandt, l’un des plus célèbres peintres des Pays-Bas, exerce toujours autant de convoitise et de fascination chez les experts, collectionneurs et amoureux du monde des arts visuels. Et l’authenticité de certaines œuvres lui étant attribuées soulève d’intenses débats. Dans un film émaillé de passion et d’obsession, la documentariste Oeke Hoogendijk nous explique pourquoi.

Depuis le 22 janvier sur plusieurs plateformes et dès le 5 février sur celles des cinémas Beaubien, du Parc et du Musée

Les libres

Au terme de leur emprisonnement, quatre ex-détenus font un stage de six mois dans une usine de transformation du bois. Après quoi, ils retrouvent leur entière liberté et doivent apprendre à se faire une place dans la société québécoise. Le documentariste Nicolas Lévesque a suivi leur cheminement en posant une question frontale : seront-ils un jour des hommes libres ?

Dès le 12 février sur les sites web du Cinéma Moderne et des cinémas Beaubien, du Parc et du Musée

Some Kind of Heaven

Au cœur de la Floride se trouve The Villages, une communauté réservée aux retraités où tout un chacun donne libre cours à son imaginaire bon enfant. Or, en obtenant accès au lieu, le documentariste Lance Oppenheim dévoile certaines failles de ce Disneyland des retraités et nous fait rencontrer quelques résidants éprouvant des difficultés à s’y sentir à l’aise. Sorti à Sundance, ce film remet en question nos rapports à la retraite.

Dès le 19 février sur le site web des cinémas Beaubien, du Parc et du Musée

Errance sans retour

Présenté en novembre dernier aux plus récents RIDM, Errance sans retour est une œuvre de Mélanie Carrier et d’Olivier Higgins consacrée au peuple rohingya dont les membres ont fui, par centaines de milliers, l’oppression en Birmanie en 2017. L’histoire est racontée à travers le regard et les mots de Kalam, jeune réfugié du camp Kutupalong, au Bangladesh.

Dès le 26 février sur les sites web du Cinéma Moderne et des cinémas Beaubien, du Parc et du Musée

Le silence

La documentariste Renée Blanchar a ouvert, en octobre 2020, le Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) avec ce film consacré aux sévices de prêtres catholiques sur des garçons de cette région francophone. Après des décennies de souffrance, le silence a été récemment rompu. L’ONF coproduit le film avec Ça tourne.

Sortie attendue en avril ou en mai

Les fils

Une autre histoire de prêtres, positive celle-là. Distribué par K-Films Amérique, le documentaire Les fils de Manon Cousin évoque le travail des prêtres ouvriers du quartier Saint-Henri qui, dans les années 1960, sont allés travailler en usine, contre la volonté de leurs supérieurs. « L’histoire des Fils, c’est remonter le fil du parcours social et politique de l’histoire du Québec », dit-elle.

Sortie attendue dès la réouverture des salles de cinéma