Le Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ) a déjà 10 ans ! Un dixième anniversaire qui, pandémie oblige, sera surtout célébré en ligne dans l’une ou l’autre des quatre salles virtuelles accessibles par la plateforme Mécanique. Quoi voir parmi les 240 heures de programmation offertes du 16 au 20 septembre ? Voici nos suggestions.

Imelda 2, de Martin Villeneuve

Le long métrage Nadia, Butterfly, de Pascal Plante, ouvrira officiellement cette 10édition. Or, le film sera précédé du court métrage Imelda 2 : Le notaire, de Martin Villeneuve (Mars et Avril). En 2014, ce dernier avait présenté le court Imelda, hommage à sa grand-mère morte à 101 ans. Cette fois, Robert Lepage incarnera le notaire Jean Villeneuve, fils d’Imelda et père des cinéastes Denis et Martin Villeneuve. Imelda 3 : Simone, mettant en vedette Ginette Reno, est aussi sur les rails. MM. Villeneuve et Lepage participeront à cette projection.

Le 16 septembre à 19 h.

Je m’appelle humain, de Kim O’Bomsawin

Depuis La ligne rouge, son premier film sorti en 2014, la cinéaste abénakise Kim O’Bomsawin s’emploie à mieux faire connaître l’univers des Premières Nations. Dans Je m’appelle humain, elle tourne sa caméra vers une autre femme guidée par le même destin : Joséphine Bacon. Cette femme de lettres innue a consacré sa vie à la préservation de sa langue, un mot à la fois. Dans la même foulée, Mme Bacon se bat pour la préservation de la culture et des traditions de son peuple.

Le 18 septembre à 19 h.

Appelez-moi madame, de Françoise Romand

Le FCVQ a entamé l’an dernier l’exploration d’images de la féminité avec la section Sorcières cinématographiques. Il revient en 2020 avec Transform’Her, section consacrée à la construction d’une identité féminine aux définitions multiples. Pour ce faire, on plonge dans le répertoire. Ainsi, Appelez-moi madame, sorti en 1986, est le récit d’un homme de 55 ans qui, avec l’aide de son épouse, se présente en femme devant les habitants de son petit village de Normandie.

Le 17 septembre à 21 h.

Grand entretien avec Howard Shore

PHOTO TIRÉE D’IMDB

Howard Shore

Torontois de naissance, chef d’orchestre et saxophoniste, Howard Shore est un compositeur dont la réputation n’est plus à faire. Récompensé de deux Oscars, il a composé la musique de films tels The Aviator de Scorsese, Naked Lunch de David Cronenberg, The Silence of the Lambs de Jonathan Demme et la trilogie The Lord of the Rings de Peter Jackson. M. Shore recevra un prix saluant sa carrière et s’entretiendra avec l’animatrice Catherine Pogonat.

Le 17 septembre à 19 h.

Meu nome é Bagdá (Mon nom est Bagdad), de Caru Alves de Souza

L’édition 2020 du FCVQ attire l’attention sur le cinéma du Brésil, dont le thème central est la résistance. De jeunes cinéastes au regard décomplexé et moderne font écho aux actes de la résistance du peuple. C’est le cas de ce film de skate tourné au niveau de la rue et peuplé d’adolescents rebelles. On y retrouve Bagdad, planchiste de São Paulo dont la vie bascule le jour où sa route sinueuse croise celles d’autres jeunes femmes adeptes de la planche à roulettes.

Le 18 septembre à 19 h.

Everest, de Paul Barbeau

Fondateur de la maison de production de vidéoclips NúFilms au tournant des années 2000, Paul Barbeau s’est par la suite intéressé au cinéma, produisant courts et longs métrages. Il signe une première réalisation, Après la neige, en 2011. Everest (We Had It Coming en version originale) est sa troisième réalisation et sa première en anglais. Mettant en vedette Natalie Krill, Alexia Fast et Erin Agostino, ce thriller s’intéresse au parcours de trois femmes dont les destins se croisent sur la piste menant à un dangereux criminel.

Le 19 septembre à 21 h.

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