Au lendemain de la diffusion de la première image tirée de Dune, qui a enflammé les réseaux sociaux lundi, le magazine Vanity Fair a publié la suite de son reportage exclusif consacrée à la nouvelle superproduction de Denis Villeneuve.

Avec plusieurs photos inédites, l’article s’attarde notamment à décrire la vision qu’a le cinéaste québécois pour rendre justice à l’épopée de science-fiction qu’a publiée Frank Herbert en 1965. Rappelons qu’Alejandro Jodorowsky a déjà tenté de la porter à l’écran, sans succès, et que la seule adaptation cinématographique existante est celle — très mal accueillie — qu’a réalisée David Lynch en 1984.

Cette nouvelle adaptation fait l’objet de deux longs métrages. Le premier, qui prendra l’affiche le 18 décembre en Amérique du Nord, abordera seulement la première moitié du roman de Frank Herbert. « Je n’aurais pas accepté de faire l’adaptation de ce livre en un seul film, a déclaré le réalisateur d’Incendies et de Blade Runner 2049 au journaliste Anthony Breznican. Ce monde est trop complexe. Il s’agit d’un monde qui puise sa force dans les détails. »

Denis Villeneuve explique également comment cette histoire, lancée dans l’univers il y a 55 ans, a une valeur prophétique à ses yeux.

« Peu importe ce qu’on croit, la Terre change et nous devrons nous adapter. C’est la raison pour laquelle Dune, ce livre, a été écrit au XXe siècle. Il s’agit d’un portrait distancié de la réalité liée au pétrole, au capitalisme, à l’exploitation — la surexploitation — de la Terre. Aujourd’hui, les choses sont pires encore. Cette histoire est un récit d’apprentissage, mais aussi un appel à l’action pour la jeunesse. »

Dominée par Timothée Chalamet, qui incarne le protagoniste Paul Atreides, Dune met en vedette une imposante distribution, de laquelle font notamment partie Rebecca Ferguson, Javier Bardem, Zendaya, Oscar Isaac, Stellan Skarsgård, Dave Bautista, Josh Brolin, Jason Momoa et Charlotte Rampling.

« Ce livre aborde la politique, la religion, l’écologie, la spiritualité — le tout avec beaucoup de personnages, a confié Denis Villeneuve au Vanity Fair. C’est pour ça, je crois, que c’est si difficile. Honnêtement, c’est de loin la chose la plus difficile que j’ai faite dans ma vie. »

Lisez l’article du Vanity Fair (en anglais)