(Paris) Des personnalités du 7e art dont Nicole Calfan, Jean-Paul Rouve, Jean Benguigui et les cinéastes Danièle Thompson et Fabien Onteniente ont rendu un dernier hommage mardi à Paris à Claude Brasseur, décédé à 84 ans, a constaté un journaliste de l’AFP.

À l’invitation de la famille, une centaine d’anonymes ont assisté à l’office religieux organisé en l’église Saint-Roch, la paroisse parisienne de l’aumônerie des artistes.

« La mort est triste, mais la vie est belle. Et Dieu sait qu’il l’aimait effrontément », a déclaré son fils, l’acteur Alexandre Brasseur, pendant l’office, avec une pensée pour « l’enfant de la roulotte » qu’était son père.

« Tu me disais que ta seule petite ambition serait de faire partie de la nostalgie de demain. Je crois que nous tous ici, avons déjà la nostalgie d’hier. Merci Papa ! On t’aime », a-t-il ajouté.

Louis, le petit-fils de Claude Brasseur, a lu ensuite Le Bonheur, poème de Jacques Prévert.

Pour le père Luc Reydel, aumônier des artistes, « Claude Brasseur a travaillé son talent pour le partager et, en retour, a tant été aimé des Français ».

L’acteur devait être inhumé dans l’après-midi et la stricte intimité au cimetière du Père-Lachaise, où repose son père, le comédien Pierre Brasseur.

PHOTO YOHAN BONNET, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Claude Brasseur, en 2015.

En plus de 60 ans de carrière, Claude Brasseur aura tourné dans plus de 110 films, passant également par les cases télévision et théâtre. Suivant les générations de spectateurs, il restera dans les mémoires comme Vidocq, Daniel, membre de la bande d’Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis aux côtés de Victor Lanoux, Jean Rochefort et Guy Bedos, mais aussi François, le père de Sophie Marceau dans La Boum ou encore Jacky dans Camping et ses suites.

L’ancien pensionnaire du Conservatoire, touche-à-tout, a également tourné avec des figures de la Nouvelle Vague comme François Truffaut (Une belle fille comme moi) et Jean-Luc Godard (Bande à part).