(Paris) Emmanuelle Béart, Kad Merad, Nora Hamzaoui, Amanda Lear... Le cinéma francophone, dans tous ses genres, a rendez-vous du 28 août au 2 septembre à Angoulême pour le premier festival français d’importance à se tenir après l’annulation de Cannes au printemps et la crise sanitaire.

Le jury sera présidé par le duo d’acteurs et réalisateurs Benoît Délepine et Gustave Kervern, et devra départager les dix films en sélection officielle, dont trois n’ont pas encore été choisis, ont précisé les organisateurs jeudi.

« On s’est battus à mort » pour que cette édition du festival ait lieu, a expliqué à l’AFP Marie-France Brière, l’un des deux délégués généraux de ce festival, qui a lieu juste avant celui de Deauville consacré au cinéma américain. « Ce n’était pas possible que la saison recommence à Deauville, avec les Américains ! », a-t-elle souri : « On s’est battus pour que la francophonie gagne ».

Parmi les films déjà sélectionnés, L’ennemi du Belge Stephan Streker « un polar à la Scorsese » avec Jérémie Renier, selon l’autre délégué général, Dominique Besnehard, ou L’étreinte de Ludovic Bergery « qui permet à Emmanuelle Béart de retrouver sa place d’actrice exceptionnelle à la Gena Rowlands ».

À noter également la présence à l’affiche de l’humoriste et comédienne Nora Hamzaoui, dans Eleonore, une comédie réalisée par son propre frère, Amro Hamzawi.

Quatre films de la semaine de la Critique, qui n’a pas pu se tenir cette année à Cannes, seront par ailleurs présentés, ainsi que les deux premiers épisodes de la quatrième saison de la série Dix % de France Télévisions.

Traditionnel tremplin pour les films de la rentrée et de l’hiver, Angoulême a vu émerger ou récompensé des dernières années de futurs succès populaires tels Intouchables ou Guillaume et les garçons, à table !