Il y en a des tonnes, dont plusieurs sont devenus des classiques, mais voici cinq films de type « of age » qui font état des remous sentimentaux et identitaires de l’adolescence. Des récits initiatiques où des jeunes vivent une première transition vers la vie d’adulte.

1987 (2014)

Dans ce film réalisé par Ricardo Trogi – le deuxième d’une trilogie autobiographique –, nous sommes en 1987. Ricardo (Jean-Carl Boucher) termine l’école secondaire. C’est l’année où il a soif de la vie d’adulte : le permis de conduire, la première voiture (une vieille Lada !), les sorties dans les bars (le Dagobert !) et son premier job (patron de sa propre discothèque !). C’est aussi son bal des finissants et le moment tant attendu de perdre sa virginité. À travers tout cela, il y a ses parents qui tentent de l’aider, mais pas toujours comme Ricardo le voudrait.

Lady Bird (2017)

Cette comédie dramatique réalisée par Greta Gerwig décrit l’année de finissante au secondaire dans une école catholique privée d’une jeune femme, Christine McPherson, qui se surnomme Lady Bird (Saoirse Ronan). Elle voudrait que sa mère – avec qui elle a une relation amour-haine – ait moins d’emprise sur elle et souhaite fuir Sacramento pour aller étudier à New York, une ville qui lui semble beaucoup plus attrayante. Ses relations avec les garçons ne sont pas toujours probantes, mais sa meilleure amie est toujours là pour elle.

Ghost World (2001)

Enid Coleslaw (Thora Birch) et Rebecca Doppelmeyer (Scarlett Johansson) sont des meilleures amies. La fin du secondaire approche. Heureusement que les deux jeunes femmes marginales peuvent compter l’une sur l’autre, puisque les deux outsiders ne s’entendent pas bien avec tous les loosers qui les entourent. Or, pendant leur premier été de liberté, leur amitié sera mise à l’épreuve quand Enid développera un intérêt pour un homme plus âgé.

The Breakfast Club (1985)

Ce film culte de John Hughes met en vedette cinq élèves. Les seules choses qui les unissent un certain samedi après-midi est une retenue forcée à l’école, et le sentiment de se sentir injustement incompris. Chacun représente un archétype : la princesse, le bum, le sportif, le nerd et la marginale. Ils ont chacun des cicatrices du passé. À travers le temps partagé ensemble, ils apprendront à se connaître et à laisser tomber les préjugés.

Jeune Juliette (2019)

Juliette (Alexane Jamieson) a 14 ans. Elle termine sa deuxième année du secondaire. Meilleure élève de sa classe, elle est victime de moqueries à cause de son poids. Heureusement, la jeune femme peut compter sur sa meilleure – et seule – amie (Léanne Désilets) et peut fantasmer sur l’ami de son frère aîné qui joue dans un groupe de musique. L’adolescente a beaucoup d’imagination, d’humour et de répartie et ressortira grandie de son âge ingrat.