(Berlin) Le festival du film de Berlin mettra l’accent sur la diversité à l’occasion de son 70e anniversaire dont le coup d’envoi sera donné le 20 février, a annoncé mercredi son nouveau duo de dirigeants.

« L’histoire de la Berlinale est celle de la conscience de toutes les différences qui existent non pas uniquement dans l’industrie du film, mais dans la vie » en général, a assuré l’Italien Carlo Chatrian qui codirige désormais le festival avec la Néerlandaise Mariette Rissenbeek.

Hollywood fait le constat que les récompenses dans le cinéma sont en majeure partie attribuées à des Blancs. Or le duo, qui a succédé à Dieter Kosslick, après 18 ans à la tête de la Berlinale, a fait la promesse de refléter et d’« embrasser » la diversité, selon la présentation qu’ils ont faite à la presse mercredi.

Parmi les 18 films en compétition pour l’Ours d’or cette année, seuls six ont été réalisés par des femmes, soit un de moins que l’édition 2019 et alors que Dieter Kosslick avait promis la parité à la Berlinale en 2020.

Jusqu’au 1er mars, le jury présidé cette année par l’acteur britannique Jeremy Irons devra départager des films comme The Roads not Taken de Sally Potter avec la star espagnole Javier Barden et la dernière œuvre de l’Allemand Christian Petzold, Undine.

Autre film attendu : Berlin Alexanderplatz, inspiré du roman éponyme d’Alfred Döblin, du réalisateur germano-afghan Burhan Qurbani.

L’actrice américaine Sigourney Weaver devrait faire le déplacement dans la capitale allemande puisque My Salinger Year, le film du Québécois Philippe Falardeau dans lequel elle joue le rôle principal, ouvrira le festival. L’œuvre raconte le parcours d’une femme qui rêve de devenir écrivaine et se fait embaucher comme assistante de l’écrivain américain J. D. Salinger.

La Berlinale est l’un des principaux festivals de cinéma dans le monde avec ceux de Cannes et de Venise.