Inscrit dans la catégorie « Panorama international », ce film d’Andrew Wonder (à ne pas confondre avec une œuvre du même nom offerte sur Netflix) en est un de liberté totale et des inévitables conséquences venant avec un choix aussi radical.

Yazmine (excellente Annapurna Sriram) vit dans les renfoncements des tunnels du métro de New York. Elle fouille les poubelles, charme des inconnus pour les voler, bourre ses vêtements de vieux journaux pour combattre le froid, se fait battre puis recueillir par des missionnaires aux intentions pas très nettes.

L’angoisse qui traverse le regard de Yazmine est permanente. Au-delà de ses quelques dollars, sa plus grande possession est une photo de sa mère dont elle a perdu la trace.

Ce film férocement indépendant est à la fois cru, sauvage, violent, avec quelques pointes de tendresse, mais peu d’espoir. Il nous rappelle (en mieux !) un film du même genre, Mad Love in New York vu il y a quelques années.

Dire que c’est un film coup de poing est une expression peut-être galvaudée, mais tout à fait appropriée.

Quartier latin, salle 14, demain, à 17 h, et le 19 octobre, à 20 h 55