Tom Hanks recevra dimanche le prix Cecil B. DeMille saluant l’ensemble de sa carrière à l’occasion du 77gala des Golden Globes. Ce prix s’ajoute à de nombreux autres, dont deux Oscars, remis à un des comédiens les plus aimés d’Amérique.
Tour d’horizon, en 10 films.

Splash (1984)

Après un rôle secondaire dans un premier film, He Knows You’re Alone, en 1980, et quelques rôles à la télévision, Tom Hanks est découvert par de nombreux cinéphiles dans Splash, de Ron Howard. Il y incarne Allen Bauer, un jeune homme tombant amoureux d’une sirène, Madison (Daryl Hannah), l’ayant sauvé de la noyade lorsqu’il était enfant.

Big (1988)

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Tom Hanks et Elizabeth Perkins dans Big, de Penny Marshall

Ce film de Penny Marshall permet à Hanks de décrocher sa première sélection aux Oscars, en 1989, à l’âge de 33 ans. Mettant aussi en vedette Elizabeth Perkins, Big raconte l’histoire de Joshua Baskin, un enfant qui, rêvant de devenir adulte, voit son vœu exaucé après avoir mis les pieds dans une curieuse machine. À noter que c’est Dustin Hoffman, pour Rain Man, qui a gagné l’Oscar du meilleur acteur en 1989.

Philadelphia (1993)

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Tom Hanks dans Philadelphia, de Jonathan Demme

Hanks remporte son premier Oscar pour son incarnation d’Andrew Beckett dans Philadelphia de Jonathan Demme. Abordant le thème du sida, le film raconte l’histoire d’un jeune avocat qui, atteint par la maladie, est congédié. Il fait appel à Joseph Miller (Denzel Washington), un collègue homophobe, pour le défendre. Ce film est aussi mémorable pour la chanson Streets of Philadelphia de Bruce Springsteen.

Forrest Gump (1994)

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Tom Hanks dans Forrest Gump, de Robert Zemeckis

« Maman disait toujours : “La vie, c’est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber.” » D’aucuns se souviennent de ce personnage légèrement déficient qui a permis à Hanks d’obtenir son deuxième Oscar. Le long-métrage a remporté six statuettes, dont celle de meilleur film. Très ému dans son discours de réception, Hanks a multiplié les hommages à ses collègues et amusé la foule en affirmant que le réalisateur Robert Zemeckis avait concocté un horaire de tournage éreintant.

Toy Story (1995)

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Tom Hanks et Tim Allen prêtent respectivement leurs voix à Woody et Buzz Lightyear dans la série de films Toy Story.

Impossible de survoler la carrière du grand acteur sans parler du personnage animé Woody, à qui il prête sa voix dans Toy Story. Depuis le premier film, Hanks est de toutes les aventures. Jouet préféré d’Andy dans le film original, Woody le cowboy craint de se faire déclasser, notamment par l’arrivée de l’aventurier de l’espace Buzz Lightyear. En juin dernier, dans une entrevue lors de la sortie de Toy Story 4, qui doit être le dernier, l’acteur a exprimé son émotion à dire au revoir à Woody.

Saving Private Ryan (1998)

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Scène de Saving Private Ryan avec Tom Hanks au centre

Ce long métrage recréant avec un réalisme fou le débarquement de Normandie marque le début d’une fructueuse association entre Tom Hanks et Steven Spielberg. Par la suite, ils ont fait The Terminal (tourné à Mirabel), Catch Me If You Can (filmé en partie à Québec), Bridge of Spies et The Post. En plus de s’associer dans plusieurs productions, dont la série The Pacific. L’histoire du capitaine Miller (Hanks) et du soldat Ryan (Matt Damon) est librement inspirée d’un fait réel, celui des quatre frères Niland, tous engagés dans l’armée américaine durant la Seconde Guerre mondiale, et dont deux y ont laissé leur vie.

Cast Away (2000)

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Tom Hanks dans Cast Away, de Robert Zemeckis

Voilà un autre film à succès, fruit du tandem Tom Hanks et Robert Zemeckis. Il s’agit d'une première expérience de production cinématographique pour l'acteur. Mais surtout, le film se démarque par le fait que l’acteur le porte littéralement sur ses épaules, passant une bonne partie de l’intrigue à jouer seul à la caméra. Dans la peau de Chuck Noland, il incarne un Robinson des temps modernes pris sur une île déserte à la suite d’un écrasement d’avion, avec pour seul compagnon un ballon de volleyball surnommé Wilson.

The Da Vinci Code (2006)

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Tom Hanks et Audrey Tautou dans The Da Vinci Code, de Ron Howard

Inspiré du très populaire ouvrage de Dan Brown, ce film de Ron Howard a aussi connu une excellente carrière en salle (plus de 750 millions en recettes) en dépit de mauvaises critiques. Dans le rôle du « symbologiste » Robert Langdon, Tom Hanks donne la réplique à Audrey Tautou dans un thriller où ils doivent résoudre le mystérieux meurtre du conservateur du musée du Louvre. Hanks et Howard se retrouveront aussi dans les suites Angels & Demons, en 2009, puis Inferno, en 2016.

Saving Mr. Banks (2013)

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Dans Saving Mr. Banks, de John Lee Hancock, Tom Hanks incarne Walt Disney, alors qu’Emma Thompson tient le rôle de la romancière Pamela L. Travers qui a créé le personnage de Mary Poppins.

Réalisé par John Lee Hancock, ce film dans lequel Tom Hanks partage l’affiche avec Emma Thompson nous rappelle que tout au long de sa carrière, l’acteur a incarné bon nombre d’Américains entrés dans l’histoire. Dans le cas présent, c’est le créateur Walt Disney. S’ajoutent, pour en nommer quelques-uns, l’astronaute Jim Lovell dans Apollo 13, James B. Donovan dans Bridge of Spies, Joseph Shea (renommé Carl Hanratty) dans Catch Me If You Can, le capitaine Richard Phillips dans le film du même nom ainsi que Fred Rodgers dans le récent A Beautiful Day in the Neighborhood.

The Post (2017)

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Scène de The Post où l’on aperçoit Tom Hanks et Meryl Streep.

Comme All the President’s Man évoquant le Watergate, The Post vient rappeler les dérapages de la présidence de Richard Nixon (et des administrations précédentes) au sujet de l’implication des États-Unis dans la guerre du Viêtnam. Dans ce thriller médiatique de Steven Spielberg, Tom Hanks se glisse dans le personnage (encore une fois réel) de Ben Bradlee, rédacteur en chef du Washington Post. Il donne la réplique à Meryl Streep, qui joue le personnage de Katharine Graham. Propriétaire du journal, Graham doit gérer une grave crise alors que plusieurs hommes qui l’entourent mettent en doute sa compétence.