(New York) L’actrice américaine Meryl Streep coprésidera le prochain gala du Met, événement mondain de l’année à New York, le 4 mai 2020, a annoncé jeudi le Metropolitan Museum.

La comédienne aux trois Oscars partagera la présidence avec quatre autres personnes, dont l’actrice américaine, Emma Stone, ainsi que le dramaturge, compositeur et acteur Lin-Manuel Miranda (la comédie musicale Hamilton).

Autres coprésidents, le directeur artistique des collections femmes de Louis Vuitton, Nicolas Ghesquière, et la présidente du Costume Institute, qui accueillera le gala, Anna Wintour.

Meryl Streep a été choisie, comme les autres coprésidents, par Anna Wintour, dont la vie et la personnalité ont servi de base au film The Devil Wears Prada (2006).

La comédienne avait interprété, dans le film, Miranda Priestly, personnage acerbe et intransigeant directement inspiré d’Anna Wintour, rédactrice en chef du magazine Vogue.

Sa prestation lui avait valu une nomination aux Oscars.

La soirée de bienfaisance au bénéfice du Costume Institute, communément appelée gala du Met, permet, chaque année, de réunir une bonne partie du budget de cette division du Metropolitan Museum, qui ne reçoit aucun financement du musée.

Le partenaire de la soirée est Louis Vuitton, ce qui explique que la coprésidence ait été confiée à Nicolas Ghesquière.

Quant à Emma Stone, c’est l’une des égéries de la marque au célèbre monogramme.

Le gala, tout comme l’exposition annuelle qui l’accompagne, sera placé sous le signe du temps. About Time : Fashion and Duration sera le titre de l’exposition.

Il y sera question de l’évolution chronologique de la mode, avec des pièces datant des années 1870 jusqu’à notre époque, mais aussi de sa nature cyclique, selon un communiqué publié jeudi.

L’exposition s’ouvrira le 7 mai, pour s’achever le 7 septembre.

Le gala du Met réunit, chaque année, le gotha des célébrités américaines, et au-delà, qui fêtent la mode et les créateurs avec excentricité.

Les billets valent 35 000 dollars pièce et il en coûte entre 200 000 et 300 000 dollars pour réserver une table, selon le New York Times.