Quelque 300 fans de Marilyn Monroe se sont réunis dimanche dans le petit cimetière où elle repose, à Los Angeles, pour commémorer le souvenir de la star, 50 ans jour pour jour après sa mort.

Épilogue d'une semaine de célébrations organisées par plusieurs fan-clubs du sex-symbol, la cérémonie s'est tenue à la mi-journée au Westwood Village Memorial Park, un petit havre de verdure aujourd'hui coincé entre un parking et les tours du quartier résidentiel de Westwood, à l'ouest de Los Angeles.

Plusieurs personnes --fans, amis de Marilyn ou descendants de ses proches-- se sont succédées au pupitre pour rendre hommage à l'actrice, décédée à Los Angeles le 5 août 1962 d'une surdose de barbituriques, dans sa villa du quartier huppé de Brentwood.

La petite salle abritant la cérémonie était trop exiguë pour accueillir tout le monde et une tente blanche avait été installée entre les arbres, avec un écran retransmettant la cérémonie.

Mais l'essentiel des participants écoutaient les hommages debout, se protégeant du soleil de plomb avec des programmes distribués gracieusement.

Fan de Marilyn depuis 25 ans, Debbie Elder, de Tulsa, en Oklahoma, a fait le voyage à Los Angeles pour la semaine de célébrations. «C'était une telle icône...» déclare-t-elle à l'AFP. «L'une des choses que je préférais chez elle, c'était ses vêtements. Personne ne pouvait les porter comme elle, elle était tellement sexy», dit-elle d'une voix posée et émue.

Pendant les hommages, fans et touristes se recueillent également devant la tombe de l'actrice, où de nombreux bouquets ont été déposés, ainsi que des photos de la pin-up, des messages et des lettres.

Quelques imitateurs de Marilyn -- femmes et hommes -- sont également présents dans l'assemblée.

Christina Patchett, venue de Nouvelle-Écosse, au Canada, ne cherche pas à imiter Marilyn, mais elle en a néanmoins la couleur de cheveux blond platine.

Comme Debbie, elle a marché sur les traces de Marilyn pendant toute la semaine, et pour elle, ce qui reste de la star, ce sont avant tout ses films.

«Je les regarde, encore et encore et encore. Et même si j'essaie de voir ses collègues (à l'écran), mes yeux restent scotchés sur elle», dit-elle.

«Y a-t-il eu quelqu'un d'autre depuis?», demande-t-elle en souriant. «Pas vraiment. Il y a de belles femmes et actrices, aujourd'hui, mais personne comme elle».

Photo: AFP