L’industrie cinématographique canadienne rayonne autant au pays qu’à l’étranger, soutient Téléfilm Canada, qui a des données pour le prouver.



L’agence fédérale signale que les ventes nationales et internationales des projets qu’elle a financés ont doublé en 2011 comparativement à l’année précédente.

À l’échelle nationale, les recettes aux guichets ont augmenté de 11,6 pour cent pour atteindre 27,5 millions $.

Les films québécois ne sont pas étrangers à ces succès au box-office national puisque quatre des six longs métrages les plus lucratifs sont signés par des réalisateurs du Québec.

En tête de lice se retrouvent Starbuck (3,5 millions $), Barney's Version (3 millions $), Incendies (2,1 millions $ ), Breakaway (1,9 million $), Monsieur Lazhar (1,8 million $) et Café de Flore (1,6 million $).

Les ventes domestiques, qui incluent la télévision par abonnement, les DVD et les vidéos sur demande, ont plus que doublé, passant de 15 millions $ à 34 millions $, notamment grâce à The Imaginarium of Doctor Parnassus, Barney's Version, Incendies, Sept jours et Splice.




Ces données sont considérées dans le calcul de l’Indice de réussite de Téléfilm Canada, qui mesure le succès commercial, culturel et industriel des films jouissant d’une subvention de l’agence fédérale.

L’indice en question a progressé de 23,7 pour cent en 2011 comparativement à 2010.

Les récompenses obtenues par les productions canadiennes ont quant à elles diminué de 20,4 pour cent par rapport à 2010, «une année tout à fait exceptionnelle, grâce principalement à Incendies et Barney's Version, alors au sommet de leur carrière internationale», a nuancé Téléfilm Canada.