L'entrepreneur Michel Trudel et le comédien Claude Legault étaient honorés ce soir au souper annuel de l'Association des propriétaires de cinéma du Québec (APCQ).



Propriétaire de l'entreprise Les locations Michel Trudel depuis 1988, M. Trudel a reçu le prix Hommage. L'APCQ a voulu souligner l'ensemble de son travail qui, au fil des ans, a permis d'attirer de très nombreux tournages américains à la Cité du Cinéma Mel's de Montréal.

«Je suis très content, très choyé et honoré, a dit M. Trudel à La Presse. Je suis un travailleur de l'ombre mais je parle avec tout le monde dans le milieu. Je m'occupe de bien des choses. Et comme je vais le dire aux convives dans mon discours : L'esprit est comme un papillon. Il ne fonctionne que s'il est ouvert.»

Âgé de 54 ans, M. Trudel est toujours aussi nourri par l'amour du cinéma et compte demeurer en poste. L'an dernier, il a fait une offre à la Ville de Montréal pour acheter un terrain à côté de l'un de ses studios. «Je pense que la transaction va se conclure dans les trois prochains mois. Je prévois aménager 100 000 pieds carrés d'espaces additionnels», a-t-il mentionné en entrevue.

Claude Legault



Quant à Claude Legault, récipiendaire de la Bobine d'Or, il est reconnu tant pour avoir oeuvré dans l'improvisation que comme auteur et comédien. Depuis 1989, alors qu'il jouait un détenu dans le film Le party de Pierre Falardeau, M. Legault a joué dans 19 films. À Noël, on le verra entre autres dans Pee-Wee 3D, un long métrage de Éric Tessier produit par Christal Films.

«L'improvisation et le cinéma sont indissociables, indique le comédien qui, la semaine dernière, était admis au Temple de la renommée de la LNI. J'ai découvert le jeu dans des films qui m'ont marqué. Mon bagage est plus cinématographique que littéraire. Je suis de ceux qui ont vu les films avant d'avoir lu les livres racontant une histoire.»

Lorsqu'on lui demande quels rôles l'ont marqué au cinéma, il énumère ceux de Mathieu dans Les trois p'tits cochons, Bruno dans Les 7 jours du talion et Conrad dans Les doigts croches. «J'aime les personnages complexes et à plusieurs couches. Hé! Que j'ai aimé Mathieu. Il était toujours mal pris», lance le comédien en riant.

Quelques 200 convives des milieux du cinéma et des arts participaient au souper de ce soir.