Plusieurs des personnes apparaissant dans le nouveau documentaire de Morgan Spurlock, Comic-Con Episode IV: A Fan's Hope, affirment qu'ils se sont immédiatement sentis chez eux à la célèbre convention de San Diego sur la culture pop.



Le réalisateur dit avoir lui-même eu une réaction semblable lorsqu'il a participé à son premier Comic-Con, en 2009.

Selon Spurlock, la convention lui a permis de trouver un lieu qui regroupe une grande partie de ce qu'il aimait quand il était enfant et de ce qu'il aime toujours en tant qu'adulte.

Cet hommage à la culture «geek» s'éloigne un peu de ce qu'avait déjà fait le cinéaste, qui s'est penché sur des enjeux sociaux comme l'obésité dans Super Size Me, en 2004, et le pouvoir de la publicité dans The Greatest Movie Ever Sold, l'an dernier.

Il a eu l'idée de traiter du Comic-Con lorsqu'il s'y est rendu pour une émission spéciale des Simpson qu'il faisait pour Fox. Son idée s'est solidifiée après sa rencontre avec le légendaire bédéiste Stan Lee, qui lui a suggéré de faire un film avec lui. Peu après, le créateur de Buffy the Vampire Slayer, Joss Whedon, s'est joint à eux, tout comme Harry Knowles de Ain't it Cool News.

Comme l'explique le film, le Comic-Con a beaucoup changé depuis ses origines, alors qu'il n'était qu'un endroit où se rencontraient les amateurs de bandes dessinées. Il s'agit maintenant d'un fourre-tout pour tout ce qui touche à la culture populaire et d'un énorme groupe test pour les grands studios de cinéma.

«Ce film ne dénonce rien. (...) Je crois que la chose la plus importante qui est démontrée dans ce film est qu'il y a un peu de »geek« dans tout le monde. (...) Ma mère pourrait aller au Comic-Con et y trouver quelque chose qu'elle aime», explique Spurlock.

Le documentaire Comic-Con IV: A Fan's Hope prendra l'affiche vendredi au Canada.