Pour encourager les automobilistes à revoir leurs habitudes en matière de mobilité, des constructeurs nous invitent à monter en selle.

Tous les gestes comptent pour réduire notre empreinte écologique. Alors, pour se rendre à la pharmacie de son voisinage pour récupérer son ordonnance d’antibiotiques, par exemple, pourquoi ne pas y aller à vélo ?

Encore plus d’accessoires

L’idée séduit actuellement pas mal de gens, et les constructeurs automobiles, forts de leur expertise en motorisation électrique, cherchent à diversifier leur offre. Cela leur permet de garnir le catalogue d’accessoires destinés aux amoureux de plein air, tout en s’affichant auprès d’une clientèle jeune et nouvelle.

Mais plus important encore, cette diversification sert aussi à positionner les marques automobiles et leur réseau de concessionnaires comme le carrefour de la mobilité individuelle.

Le marché du vélo électrique connaît une croissance exponentielle partout dans le monde. Pas assez cependant pour transformer les usines de production automobile en chaînes d’assemblage pour vélos (pas encore).

En fait, les constructeurs s’en remettent à des intervenants reconnus dans le monde du « deux-roues » pour créer leurs modèles.

Pas donnés

Audi, BMW, Jeep, Mercedes, Polestar, Porsche, pour ne nommer que ces marques, proposent par l’entremise de leurs concessionnaires ces vélos électriques dont la fourchette de prix risque de vous surprendre.

Hummer aussi et, selon la porte-parole de GMC Canada, Erin Strulovitch, « l’idée de le proposer aux consommateurs canadiens est actuellement à l’étude ». Le Hummer Super E Bike compte un moteur dans chaque roue.