Le marché automobile canadien accélère sa transition vers le tout-électrique, mais peine à diversifier l’éventail des modèles offerts en dehors des VUS…

Berline soignée pour Hyundai

Avec la 6, la gamme Ioniq de Hyundai s’enrichit d’une berline particulièrement soignée sur le plan aérodynamique. Déposée sur l’architecture E-GMP (Electric-Global Modular Platform), l’Ioniq 6 accueille une batterie de 77,4 kWh. Celle-ci alimente un ou deux moteurs selon le mode d’entraînement (propulsion ou intégral).

La configuration retenue ne dicte toutefois qu’en partie l’autonomie de cette berline sud-coréenne, lorsque celle-ci compte deux moteurs. En effet, la taille des pneumatiques joue ici un rôle important pour les acheteurs de la version intégrale. En optant pour les 18 po, l’autonomie atteint selon ses concepteurs 509 km, comparativement à 435 km avec les pneus de 20 po.

Le RZ450e se différencie

La dimension des pneumatiques a également un impact lorsque le moment est venu de configurer le RZ450e de Lexus. Au même titre que l’Ioniq 6, les pneus de 18 po assurent une autonomie optimale. Ce modèle dérivé du bZ4X de Toyota (architecture) se démarque en proposant de série le rouage intégral (donc deux moteurs, un sur chaque train roulant) et des propulseurs électriques plus puissants (313 ch). La taille de la batterie, elle, demeure la même à 71,4 kWh.

PHOTO FOURNIE PAR LEXUS

Lexus RZ450e

Pour nous convaincre davantage qu’il ne s’agit pas d’un Toyota endimanché, ce Lexus décore son intérieur de matériaux plus chics et intègre avec plus de soin l’écran central à la planche de bord. Il aura également le privilège d’étrenner la première (sans doute ?) la direction entièrement électronique et le volant papillon (Yoke) qui l’accompagne. Cette innovation technique devrait apparaître d’ici deux ans.

Subaru et Nissan

Tout comme le RZ450e, le Subaru Solterra doit aussi beaucoup au bZ4X de Toyota. En fait plus encore que le Lexus, puisque le Subaru reprend intégralement la base technique du Toyota, mais la pimente cependant de quelques particularités. Parmi celles-ci, mentionnons que la Subaru est uniquement proposée avec un rouage à quatre roues motrices. Et pour répondre aux attentes de sa clientèle férue de plein air, Subaru a veillé à hausser la garde au sol du Solterra. Celui-ci jouit par ailleurs de plusieurs aides à la conduite, dont un contrôle de descente.

PHOTO FOURNIE PAR NISSAN

Ariya de Nissan

Annoncé il y a près de deux ans, l’Ariya de Nissan descend finalement sur nos routes. Contrairement à bon nombre de ses rivaux, l’architecture de cet utilitaire électrique a été créée pour entraîner ses roues avant. Les Ioniq 5, Volkswagen ID.4 ou Ford Mustang Mach-E sont tous des propulsions. Et tout comme ces derniers, l’Ariya permet de greffer un moteur électrique supplémentaire pour entraîner toutes ses roues. Chez Nissan, ce mode d’entraînement a pour nom e-Force. Six déclinaisons s’inscrivent au catalogue de ce modèle, dont l’autonomie varie entre 348 et 490 km selon le nombre d’unités de puissance, la taille des pneus et le niveau d’équipements.

La démesure Hummer

De tous les véhicules électriques qui débarquent ce printemps, aucun n’est aussi démesuré que le Hummer VUS. Un mastodonte de quelque 4000 kg capable aussi bien de barboter dans un gué, d’escalader une montagne ou encore d’affronter des sportives renommées sur une piste d’accélération (0-100 km/h en 3,5 s).

Plus court et moins puissant que la camionnette Hummer commercialisée depuis l’an dernier, le VUS parvient à l’aide de son immense batterie à lui faire parcourir quelque 500 km sur une pleine charge. L’acheteur aura le loisir de faire son choix entre deux ou trois moteurs et de cocher l’option tout-terrain qui permet notamment au Hummer de se déplacer comme un crabe. Impressionnant.