Le grand patron de la marque française Citroën y est allé il y a quelques semaines d’une prédiction pour le moins audacieuse : le VUS a déjà amorcé son déclin.

Pour expliquer son raisonnement, Vincent Cobée affirme que l’avantage indéniable qu’ont les voitures traditionnelles électriques en matière d’autonomie face aux VUS plus lourds et moins aérodynamiques rendra ceux-ci caducs. Qu’importe si cela se réalise ou non, la berline électrique Hyundai Ioniq 6 confirme, chiffres d’autonomie à l’appui, la supériorité de ce type de carrosserie dans un dessein d’électrification.

Dévoilant la semaine dernière ses données d’autonomie estimée de l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis, la marque coréenne a officiellement donné l’assaut contre la Tesla Model 3. La déclinaison la plus performante en ce sens sera capable d’atteindre les 581 km dans les contextes les plus favorables ; ce sont 5 km symboliques de plus que la concurrente américaine en version Long Range. Cela dit, l’Ioniq 6 s’appuie seulement sur ses roues arrière motrices pour ce résultat, alors que Tesla mise sur un rouage intégral.

Trois livrées de l’Ioniq 6 seront proposées au Canada dès le printemps, à savoir la Preferred à propulsion –celle qui parcourt le plus de kilomètres –, la Preferred à rouage intégral qui aura une autonomie de 509 km et la Preferred dotée du groupe Ultimate, faisant grossir les jantes de 18 à 20 po et diminuant ainsi le rayon d’action à 435 km.

Toutes les variantes canadiennes auront droit à la batterie de plus grande capacité, soit 77,4 kWh. Le seul moteur de l’Ioniq 6 à propulsion produira 225 ch et 258 lb-pi de couple alors que la proposition bimoteur fait grimper ces chiffres à 320 ch et 446 lb-pi.

Pour l’heure, Hyundai Canada n’a pu nous donner une idée des prix associés à ces trois versions. Il sera intéressant de constater où elle se positionnera face au multisegment Ioniq 5 dont la facture de départ est de 51 635 $.